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L’audience du mardi 16 octobre 2018 s’est ouverte avec à la barre du tribunal militaire, deux accusé dont, Minata Guelwaré et Léonce Koné, comparaissant tous deux pour répondre aux chefs d’accusation qui pèsent contre eux.
Les interrogatoires de ce jour ont fait objet de la culpabilité de Minata Guelwaré relativement aux infractions de coups et blessures su 42 personnes et meurtre sur 13 personnes. A cet effet, le parquet militaire pense qu’elle est entièrement coupable et doit en assumer la responsabilité car ces infractions ne sont pas dissociables de celle d’attentat et de complicité à la sureté de l’état, pour lequel elle a été entendue hier. « Elle a soutenu le coup d’état à travers les actes qu’elle a posé depuis les évènements, puisqu’ elle-même a déclaré que c’était dans l’intention de soutenir l’inclusion. Elle ne peut pas soutenir l’inclusion sans soutenir le coup d’état » a observé le parquet militaire. Pour son conseil Me Sylver Kiemtarboumbou, ces faits ne sont pas constitués car il n’y a aucun élément de rattachement à la première infraction. Par conséquent, il observe que le parquet est dans l’impossibilité d’identifier les véritables coupables de ces infractions, et a donc décidé de faire porter le chapeau à tous, chose qu’il trouve très injuste à l’égard de son client.
Quant à la partie civile, elle s’est appesantie sur le soit disant mobile qui serait à la base de son soutien au coup d’état. « Le fait que l’accusé de sa propre bouche ait dit s’être exclamée lorsqu’elle vit la bande annonce disant que les autorités ont été prise en otage. Cependant une des raisons qui l’auraient incité à soutenir le coup d’état est le faite que son parti ait été exclue l’ors de sa déposition de candidature pour la députation » a martelé la partie civile.
A la suite de Minata Guelwaré, c’est au tour de Léonce Koné. A ce dernier, il est reproché les mêmes faits que tous ceux qui comparaissent. Cependant c’est sa prise de contact avec le Général Diendiéré pendant les faits qui intéressent le parquet. A lui de relater le récit des faits comme suit. « Lorsque j’ai appris comme tout le monde les troubles qui existeraient à la présidence, je suis rentré en contact avec un camarade politique, et c’est ensemble que nous avons décidé d’aller voir le général pour qu’il nous face part de sa motivation. C’est là que nous avons abordé la question de la participation des burkinabé de l’étranger aux élections présidentielle, et quelques troubles au sein de l’armée ».
L’interrogatoire de Léonce koné se poursuivra le mercredi 17 octobre 2018 avec l’affaire des 50 millions qu’il aurait reçu des mains General Diendiéré.
Flore Kini ( stagiaire)