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Le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré a animé le grin des blogueurs le samedi 20 octobre 18 à Ouagadougou. Il a fait l’état de sa contribution à la bonne gouvernance du pays. Un seul fait a retenu l’attention des jeunes sortis nombreux pour la circonstance ; le chef de l’opposition a fait l’aveu qu’il est très rarement appelé par le chef de l’Etat pour discuter des sujets de grand intérêt notamment les sujets relatifs à la sécurité.
Le chef de file de l’opposition s’est entretenu avec les blogueurs à leur rencontre sur divers sujets en rapport avec sa contribution à la bonne gouvernance au Burkina Faso. En effet, des sujets comme le vote des burkinabè de l’extérieur, la question du Faso autrement, le code électoral et la situation sécuritaire ont été les sujets phares. Zéphirin Diabré à l’entame de ses propos a tenu à faire une définition du chef de file de l’opposition. Pour lui : « Le chef de file de l’opposition est le porte-voix de tous les opposants au régime en place ». A en croire cette définition, le chef de file est le gestionnaire du ministère de parole car les idées qu’il peut apporter aux dirigeants peuvent être acceptées ou réfutées.
De la gestion du pays, le chef de file de l’opposition observe que le gouvernement en place peine à conduire le pays sur les bons chantiers de développement. Pour la question du code électoral, il déplore un fait, celui de faire voter les burkinabé à l’ambassade du Burkina Faso en côte d’ivoire. A cet effet, il propose que le chef de l’Etat, à travers le traité de l’amitié et de la coopération qui lie les deux pays, négocie avec le président ivoirien afin qu’il disponibilise les écoles et les mairies pour que les gens puissent accomplir leur devoir Civic. S’agissant de la question sécuritaire, le chef de file déplore, le fait que le gouvernement en place n’implique pas assez l’opposition à la prise de décisions afin de freiner le phénomène qui endeuille le pays. « La dernière fois qu’on nous a appelé pour échanger c’était sur le sujet relatif du code électorale et du vote des burkinabè de l’étranger », a-t-il expliqué. Ce qui manque au régime en place c’est l’anticipation a laissé entendre Zéphirin Diabré.
Pour dénoncer la mauvaise gouvernance, l’opposition dit avoir entrepris, entre autres, comme action la marche meeting qui a eu lieu le 29 septembre dernier. Marche qu’elle trouve avoir été un succès car, elle a permis à d’autres d’emboiter le pas en battant le pavé pour dénoncer la mauvaise gouvernance qui règne dans le pays. Zéphirin Diabré a déclaré « La conclusion la plus simple et la plus rapide est que nous faisons en sorte que par notre action de de pression, d’interpellation et de proposition ça change malgré le fait que celui que nous avons en face n’est pas preneur »
Mireille Bailly