Il est fort, bon, et… noir. « Black Panther », le premier super héros noir, débarque ce mercredi 14 février sur 500 écrans en France avant de conquérir la planète. Le film, adapté d’une bande dessinée Marvel, a été porté à l’écran par Ryan Coogler avec un casting quasi exclusivement noir américain. Le super héros est apparu en bande dessinée aux États-Unis en 1966. Quelques mois plus tard, le parti de libération marxiste afro-américain choisissait ce nom pour baptiser son mouvement de lutte… Mais dans le film grand public, le message politique est bien différent.
Des personnages forts, une intrigue plutôt complexe, un méchant auquel on peut s’identifier, des enjeux politiques qui résonnent avec notre monde contemporain. La dernière production Disney Marvel est une bonne surprise. D’autant plus que la quasi-totalité du casting est noire.
Le héros, le Black Panther T’Challa, est un partisan du dialogue et surtout de la dissimulation pour préserver son royaume le Wakanda. Son État fictif d’Afrique centrale a toutes les apparences d’un pays du tiers monde. Mais il cache d’incroyables avancées technologiques, grâce à un minerai rare et imaginaire, le vibranium… Son cousin Erik Killmonger conteste le trône et veut le renverser pour mener à bien son projet : le soulèvement armé de tous les Noirs de la planète.
LupitaNyong’o, membre de la garde prétorienne
L’intrigue de Black Panther a des accents shakespeariens… Les femmes jouent un rôle de premier plan : Angela Bassette en reine mère à la classe impériale ou LupitaNyong’o, membre de la garde prétorienne.
Ce Black Panther cumule bien des atouts. On peut toutefois ne pas apprécier l’esthétique ni l’ambiguïté du message politique qui présente une guerre civile dans un pays fictif et un souverain aidé par un agent de la CIA.