[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Paradoxalement à de nombreux jeunes Burkinabé qui se ruent en masse vers la fonction publique, Aboubacar Sah Traoré a lui décidé de croire à sa réussite à travers sa propre initiative. En plus de son groupe de slam »African Da », le jeune bobolais a créé sa propre structure de confession d’objets d’art. Et après quatre ans d’existence, Aboubacar Sah Traoré emploie aujourd’hui quatre personnes.
Natif de Bobo-Dioulasso, le jeune Aboubacar arrête les études très tôt, en 3e, pour des raisons financières dit-il. Mais, il n’abandonne pas. Il décide de se lancer dans l’art plastique et la musique.
Il commence à travailler très jeune dans les arts plastiques avec son patron. Il y apprend très vite et décide d’ouvrir sa propre boîte. Son patron n’y trouve pas d’inconvénients et l’aide à s’installer.
»Ma première maquette était pour une marque de vêtements. Le monsieur est venu me voir disant vouloir une maquette. J’ai monté la maquette que je lui ai envoyée. Le monsieur me dit qu’il n’était pas satisfait. Il aurait rangé la maquette. Quelques temps après, je vois ma maquette sur des vêtements. » nous raconte Aboubacar Traoré.
C’est ainsi qu’il se rend compte qu’il a véritablement de la matière à vendre. Il décide de s’y lancer en créant sa structure dénommée « Rénova Multi-Services. »
Ses activités seront concentrées à de petits marchés. Sa structure excelle dans la confession d’objets d’art plastique dans la ville de Sya.
Le jeune Aboubacar n’est pas que propriétaire d’une structure. Il fait partie d’un groupe de slameur bobolais ‘’Afrikan Da »
Aboubacar Sah Traoré associe son métier d’infographie, sérigraphie et de calligraphie à la musique. Avec Boni Lanky et RH Moulaye, ils forment le premier groupe de Slam à Bobo-Dioulasso « Afrikan’Da. »
Aujourd’hui, la structure du jeune Aboubacar constitue l’une des meilleures dans le domaine de l’art plastique dans la ville de Sya. Et ce jeune bobolais fait la fierté de toute une région voire la nation burkinabé.
Mathéo Dabiré (Collaborateur)
Du courage