Sécurité routière : le CITA réfléchit à l’assainissement des parcs automobiles

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Le centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) a abrité la sixième réunion des experts du comité international de l’inspection technique automobiles (CITA) RAG Afrique le 30 octobre 2018 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les participants vont partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques pour l’assainissement des parcs automobiles et l’amélioration de la sécurité routière.
Le présidium de la rencontre du CITA

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Le centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) a abrité la sixième réunion des experts du comité international de l’inspection technique automobiles (CITA) RAG Afrique le 30 octobre 2018 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, les participants vont partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques pour l’assainissement des parcs automobiles et l’amélioration de la sécurité routière.

C’est la sixième fois que cette réunion du comité international de l’inspection technique des automobiles rassemble les experts de l’Afrique et du monde entier dans le domaine du contrôle technique automobile et réception des véhicules. Plus de 80 participants vont mutualiser leurs expériences et leurs efforts de contrôle afin que les centres de contrôle puissent être efficaces « parce qu’il n’y a pas un modèle type qui soit le meilleur pour un pays » a indiqué le directeur exécutif du CITA, Eduard Fernández.

Le parc automobile est constitué pour la plupart des véhicules déjà utilisés ailleurs. À l’instar des autres pays africains, le Burkina Faso utilise aussi des véhicules dont la première phase de vie est déjà consommée. C’est pourquoi le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilgou, a exhorté les participants à réfléchir sur les voies et moyens en vue d’aider le pays des hommes intègres à contrôler son parc automobile équipé des véhicules ‘’France-aurevoir’’ ou ’’Europe-au revoir’’.

Les enjeux sont énormes notamment la santé du parc automobile, de la pollution de l’environnement doivent garantir la sécurité routière. Pour cela, le ministre des Transports a invité les participants à mettre plus de rigueur dans leurs interventions afin que les recommandations qui seront issues de cette rencontre soient en phase avec les exigences sécuritaires du pays.

Après une décennie de travail et de sensibilisation de l’ensemble de la population sur la sécurité routière, le diagnostic a montré que la frange jeune est plus touchée soit environ 80% de la jeunesse. Ces jeunes ne respectent pas les règles de la circulation. Et pourtant les panneaux de route parlent. Ce qui donne au pays des hommes intègres le taux de mobilité le plus élevé dans la sous-région soit environ 3,8%. Ce pourcentage oblige le gouvernement a adopté une autre stratégie d’approche pour être au rendez-vous de la sécurité routière.

« Nous sommes dans une démarche où nous devrons parler aux Burkinabè autrement. Nous avons parlé aux anciens jusque là la situation de la sécurité routière ne semble pas être améliorée. La route nous parle à travers les panneaux et les gens restent muets à cela. Plus de 80% de la population jeune utilise les engins à deux roues. Et parmi cette tranche d’âge figurent les universitaires et les scolaires » précise-t-il. Selon le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, si un engin est bien entretenu, c’est la route qui est protégée et si la route est bien sécurisée, c’est la vie qui est également protégée. « Donc pour cela nous devons sensibiliser les plus jeunes surtout les jeunes universitaires et scolaires. C’est par là que nous pouvons semer la graine de la sécurité routière ainsi que le bon comportement quand on est sur la route » a-t-il conclu.

Saaniayouor KPODA (Stagiaire)

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