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Le SIAO c’est aussi la restauration. A l’instar des artisans les restaurateurs rivalisent de savoir- faire culinaire. Ainsi une partie de la cour du SIAO est bondée de restaurant et de maquis. L’ambiance de cette rue marchande est festive. On y trouve des stands de brochettes, de poulets, de frites et des mains locaux de tout genre. Entre le ronronnement des marmites et le chuintement des casseroles, la friture et la grillade sont les principales actions des restaurateurs, dégageant une bonne odeur fumante et embaumant toute cette rue marchande.
Amado Ouédraogo est boucher, sa spécialité c’est le poulet et le poisson piqué. Il s’agit de poulets et de poissons embrochés et piquetés en demi-cercle dans du sable fin avec de la braise au milieu. La grillade se fait à feu doux avec la braise pour assurer un très bon goût.
Quant à Mahamadi Ouédraogo il propose comme main à ses clients de la patte de bœuf, la queue de bœuf et de la peau de bœuf. Des mains prisés par les connaisseurs ou les habitués mais ceux qui ne connaissent pas et qui se sont laissé attirer reviennent toujours avec leur amis pour en déguster encore confie-t-il. Son chiffre d’affaire est moyen pour l’instant précise-t-il.
L’espace de la gastronomie tout comme le salon de l’artisanat est un lieu pour les acteurs de faire de bonnes affaires. « Une vendeuse confie avoir abattu un taureau pour l’occasion et en seulement trois jours elle avait déjà fini de tout vendre ».
La gastronomie alimente sans nul doute ce SIAO au grand plaisir des restaurateurs et des clients.
Flore Kini ( Stagiaire)
