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Les incursions d’individus armés non identifiés sont de plus en plus pressantes et la nation a assez pleurer ses fils. Dans un conflit asymétrique à lui imposé et dans lequel les FDS deviennent les premières cibles, le déploiement massif des forces peine à produire des résultats. Il faut opter pour des unités mobiles moins lourdes mais plus efficaces.
Autre grosse victime de l’insécurité, notre système éducatif qui privilégie l’enseignement de la langue française. Des écoles se ferment, des enseignants fouettés, des enfants jetés dans la rue, des parents traumatisés au bonheur des encagoulés qui n’ont d’autre projet que de pousser l’Etat a abandonné ces régions.
Le Burkina a besoin d’un « John McCain » qui ne badine pas en matière de sécurité. Dans cette crise qui risque d’être de longue haleine, nous devons faire preuve d’une unité inébranlable. Il n’y pas d’autre choix que de résister et repousser l’ennemi en lui infligeant de lourdes pertes, pour le décourager à rééditer son acte, et créer les conditions de sécurité qui empêcheront à l’ennemi de se réinstaller.
Ag Ibrahim Mohamed