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Le gouverneur de la région du sud-ouest Tagseba NITIEMA a convié les forces vives de ladite région à une rencontre de communication sur la hausse du prix du carburant ce mardi 13 novembre 2018 à Gaoua. Expliquer les raisons du réajustement des prix à la pompe des hydrocarbures était à l’ordre du jour.
Venus des quatre provinces de la région du sud-ouest, les organisations de la société civile, les gérants des stations-services, les associations pour la défense des droits des consommateurs etc, ont pris part à cette rencontre dite de communication sur la hausse des prix du carburant.
Tagseba NITIEMA Gouverneur du sud-ouest prenant la parole a d’abord remercié la présence de toutes les forces vives de la région, avant de leur signifier davantage que l’objectif de cette rencontre était de leur expliquer les raisons de l’augmentation du prix de l’essence de 75 f le litre du super 91 et du gasoil.
Pour le gouverneur c’est une décision prise par le gouvernement à la suite des facteurs contraignants et le gouvernement leur a demandé d’expliquer aux forces vives de toutes les régions du Burkina afin que les populations comprennent ce qui les a motivés à hausser le prix du carburant. Il a bien indiqué qu’il s’agit d’un exercice recommandé par le gouvernement, et cet exercice va s’étendre aux provinces et aux communes.
Pour le gouverneur, cette hausse à la pompe est due à une hausse continue du prix du baril depuis deux ans que le gouvernement supportait, mais aussi à un résultat déficitaire de la SONABHY à qui l’Etat doit plus de 176 milliards. Le coût du pétrole à l’échelle international à jouer énormément à cette hausse, il a également signalé le contexte sécuritaire actuel au Burkina qui ne se prête pas à certaines subventions.
Au cours de cette rencontre d’échange il est ressorti qu’entre 2016-2018 le prix du baril est passé de 46,45 dollar à 77,13 dollar. Au 30 juin 2018 l’Etat doit par mois 14 milliards à la SONABHY, les forces vives présentes ont émis des inquiétudes si cette augmentation ne va pas affecter les produits de premières nécessités, des inquiétudes qui selon le gouverneur vont trouver des solutions car des discussions sont en cours entre le gouvernement et les transporteurs pour que cette augmentation n’entraine pas de façon exagéré les produits sur le marché. Aux corps constitués présent (haut-commissaire, préfets, maires) le gouverneur les invites à leurs tours à organiser des rencontres d’explication pour que les populations puissent comprendre que cette hausse du prix du carburant, n’est pas par plaisir.
Victorien DIBLONI