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Début 2019, le Burkina Faso abritera la 26e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). A quelques pas de l’ouverture de cette fête du cinéma, le Burkina Faso peut compter sur la France. L’ambassadeur de ce pays en poste au Burkina Faso, Xavier Lapeyre De Cabales l’a confirmé au ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango ce mercredi 21 novembre 2018 lors de la visite qu’il a effectué dans les locaux du FESPACO. Il dit être venu pour voir dans quelle mesure la France peut accompagner ce cinquantenaire du cinéma africain. « Nous allons restaurer les films qui étaient déjà passés lors de la toute première semaine du cinéma de Ouagadougou », a promis le diplomate. Ces films qui seront diffusés marquent, selon lui, une époque il y a cinquante ans.
L’autre point de cette rencontre souligné par l’ambassadeur, est la coopération cinématographique entre l’institut de France et le Burkina Faso. A la même occasion, il a précisé que l’institut français présent au Burkina Faso sera disponible pour les activités entrant dans le cadre de cette 26e édition. Pour le ministre de la culture, Abdoul Karim Sango la France a joué un rôle historique majeur dans l’avènement de cet évènement qu’est le FESPACO.
A l’entendre, il était important de rappeler cet aspect historique des choses : « L’idée de la projection du film africain est partie du directeur de l’institut français de l’époque. Et pour nous, c’est très important de revenir sur cet aspect des choses ». Dans ses explications, il laisse entendre que le premier objectif de cette rencontre était de demander à la France à travers l’institut national des arts, les premiers éléments de la première édition du FESPACO. « Nous voulons qu’à la faveur des 50 ans, la cérémonie d’ouverture et de clôture, les films de la première édition soient projetés pour que les générations actuelles voient le chemin qui a été parcouru »,a espéré le ministre Sango.
Il faut rappeler que pour cette édition le thème choisi est : « mémoire et avenir des cinémas africains ».
Thierry KABORE (Collaborateur)