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Dans le souci d’apporter sa contribution à l’amélioration des conditions alimentaires des personnes démunies, le conseil régional du centre leur a remis ce vendredi 23 novembre 2018, des vivres d’une valeur d’environ 9 millions de FCFA. L’association village d’enfants SOS, les Centres Hospitaliers universitaires Yalgado Ouédraogo et de Tengandogo, la MACA et la MACO en sont les bénéficiaires.
Le don du conseil régional du Centre vise à permettre aux orphelins et aux personnes en situation de détresse de mieux s’alimenter. Pour se faire, le donateur a porté son attention sur quelques structures afin d’intervenir. Il s’agit de l’association village d’enfants SOS, les Centres Hospitaliers Universitaire Yalgado Ouédraogo et de Tengandogo, la MACA et la MACO.Au total ce sont 1.5 tonne de riz, une tonne de maïs, une demie tonne de petit mil et une tonne d’huile qui ont été réparties dans ces différentes structures.
Selon Eric K. Tiemtoré, président du conseil régional, ce geste est une assistance aux personnes vulnérables qui pensent qu’elles sont exclues de la société. « Pour ce qui est des structures sanitaires, une chose est de payer les médicaments pour la santé mais une autre est de pouvoir se nourrir convenablement » a-t-il expliqué. Pour les maisons d’arrêt, ce geste répond à l’appel des associations des régions et des municipalités du Burkina pour accompagner les forces de défense et de sécurité.
Les bénéficiaires quant à eux se disent touchés de cette marque de compassion du conseil régional du centre. Alexandre Sanfo, Directeur du CHU-Tengandogo le témoigne en ces termes : « Nous sommes animés d’un sentiment de satisfaction et de grande joie, tout le monde pense que nous sommes un hôpital de bourgeois or nous recevons tous les jours des personnes indigentes que nous prenons en charge ». Pour lui l’action est à louer. Ce don, dit-il, va améliorer la santé de 51 personnes en situation critique.
L’élan de solidarité a été également été salué par l’association village d’enfant SOS. Hamadé Guiro directeur de programme à Ouagadougou, a laissé entendre que l’association est financée à environ 98% par des structures étrangères. Il a déploré le fait que rarement des structures publiques nationales s’intéressent aux personnes en situation financière déplorable. « Rarement des dons de ce type émanent de nos autorités ». Il espère en la pérennisation de telles actions qui sans doute pourraient booster les orphelins en situation difficile aujourd’hui à des postes de responsabilités à l’avenir.
Mireille BAILLY