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L’Alternative patriotique panafricaine (APP/Burkindi) a convié les hommes de médias à un point de presse rentrant dans le cadre des activités inscrites à l’ordre du jour de sa rentrée politique ce samedi 24 novembre 2018. Le président Adama Coulibaly a tiré à boulet rouge sur le CDP et le MPP.
La gouvernance actuelle du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et les actions politiques que posent le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sont en déphasages de la vision que prône l’Alternative patriotique panafricaine (APP/Burkindi). Ces propos : « nous nous plaçons sans réserve dans l’opposition sans faille aux anciennes pratiques politiques désastreuses développées par le pouvoir actuel et par les anciens serviteurs du régime Compaoré aujourd’hui actifs dans l’opposition à travers le CFOP » tenus par le président du APP/Burkindi, Adama Coulibaly est une illustration de nos affirmations. Il est catégorique, ces pratiques encore en cours ont réussi à bâtir une oligarchie financière autour de quelques groupes d’individus au pouvoir comme dans l’opposition actuelle, faisant de la politique le plus court chemin pour s’enrichir. Son regret est que ces groupes d’individus ont oublié le pays et le peuple qui sont en proie à d’innombrables difficultés en tout genre. Ne partageant pas cette façon de faire des membres de ces deux partis politiques, il déclare : « le Burkina Faso, pays des hommes intègres, que ce soit des hommes intègres engagés qui soient aux affaires ». Convaincu que ses collaborateurs et lui font partie de ces derniers, il soutient : « nous, nous n’allons pas raquêter le peuple ».
Le premier responsable du parti se réclamant de la gauche a fait ces déclarations lors du point de presse qu’il a animé ce samedi 24 novembre 2018 et qui entre dans le cadre de la mise en œuvre des activités inscrites à l’ordre du jour de la rentrée politique du parti dont il a la responsabilité. Il rappelle que cette rencontre entre les militants de l’APP/Burkindi intervient dans un contexte national particulièrement difficile. Il fait allusion à l’augmentation du prix de l’essence qu’il qualifie de drastique et qui à l’en croire aggrave considérablement le mal-vivre des populations. La justification qu’il trouve à cette mesure, c’est que le pouvoir fait payer la note de l’échec de sa gestion par les travailleurs.
En ce qui le concerne, il rassure que le parti dont il a la gestion et l’ensemble de ses militants sont d’ores et déjà mobilisés dans cette optique. Soucieux du bien-être du peuple burkinabè selon ses pensées, il n’a pas hésité à inviter le peuple à croire en lui. « Si nous prenons le pouvoir, croyez nous, nous allons changer les choses et le Burkina Faso sera un vergé où il fait bon vivre » a-t-il conclu.
Thierry KABORE (Collaborateur)