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Le salon de l’élevage a ouvert ses portes le 27 novembre 2018 à Ouagadougou sur le site du SIAO. Plusieurs acteurs de la chaine de valeurs ont répondu présent à l’appel du ministère en charge des ressources animales et halieutique. Selon Sié Seydou Coulibaly, ce salon est une opportunité pour valoriser les produits de l’élevage.
A l’instar de plusieurs autres pays qui ont initié des salons pour la promotion de filière spécifique, le Burkina Faso n’est pas resté en marge. En effet, le ministère des ressources animales et halieutiques a initié le SABEL, qui se veut un tremplin pour la promotion de l’élevage et à la valorisation des produits animaux et halieutiques. « Les effectifs du cheptel au Burkina Faso sont estimé à près de 9,7 millions de bovins, plus de 10millions d’ovins, plus de 15 millions de caprins, plus de 2 millions de porcins, plus de 46 millions de volaille et près de 26 000 tonnes de poissons produites en 2017 » a indiqué Soummanogo KOUTOU, ministre des ressources animales et halieutique. Des chiffres qui montrent de ce salon qui va constituer une vitrine pour le soutien et le financement du secteur.
Visiteurs et exposants satisfaits
Au SABELl c’est un rendez-vous de rencontre et d’échange entre tous les acteurs de ce secteur dit stratégique par le ministère des ressources animales, et halieutiques. « Nous sommes épatés de ce que nous avions pu voir à ce salon. Il y a des variétés de volaille que nous n’avions jamais vu qui sont exposées. C’est intéressant et cela donne de l’espoir pour embrasser le domaine » a laissé entendre Mohamed Sombra visiteurs du Sabel.
Ouedraogo Azèta une exposante, est venu présenter le fruit de la pisciculture du centre Est (Bagré). « Pour une première nous sommes heureux d’avoir un salon qui nous concerne et nous espérons la pérennisation de cette action » a-t-elle laissé entendre. Pour elle, s’il y a eu certains ratés au cours de la visite des autorités lors de la cérémonie d’ouverture, cela n’est pas à comparer avec l’idée de la mise en place du SABEL.
Pendant cinq jours, les exposants espèrent faire de bonnes affaires. En plus des expositions, plusieurs communications sur des thèmes en lien avec l’élevage sont au programme de cette première édition du SABEL.
Mireille Bailly
