Lutte contre la corruption dans l’administration : Les agents publics initiés aux dispositifs nationaux et internationaux

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Renforcer les capacités des agents publics en matière de transparence, de redevabilité, de professionnalisme et de l’éthique, afin de lutter résolument contre la corruption, c’est l’objectif que vise le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale à travers le panel qu’il a organisé à leur profit. C’était ce mardi 4 décembre 2018 à Ouagadougou.

Endiguer le phénomène de la corruption au sein des agents publics du Burkina Faso fait partie des devoirs du Ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale. Pour une meilleure répression de ce fléau, les responsables du ministère en question ont organisé, le mardi 4 décembre 2018 à Ouagadougou, un panel au profit des agents publics. Selon le secrétaire général représentant le ministre de la fonction publique patron de cette rencontre, Souleymane Lingané, le panel a pour objectif principal, la vulgarisation du dispositif international et national de lutte contre la corruption à l’endroit des agents publics burkinabè.

lutte-corruption- BurkinaCette initiative, à l’entendre, s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les capacités des agents publics en matière de transparence, de redevabilité, de professionnalisme et de l’éthique, afin de lutter résolument contre la corruption. «La tenue de cette rencontre participe du souci d’impliquer les agents publics et les structures investies d’une mission de service d’utilité publique sur la nécessité de prendre toutes les mesures techniques et pratiques pour réprimer cette mauvaise pratique au sein de nos administrations», a expliqué, Souleymane Lingané. Pour lui, la corruption engendre un effet répulsif des investisseurs (publics et privés), réduit l’efficacité de l’administration publique et affaiblit les institutions républicaines. De ce fait, a-t-il indiqué, c’est un redoutable fléau qui affaiblit tous les secteurs de l’économie, exacerbe les inégalités et l’injustice en pervertissant l’Etat de droit. A l’en croire, ces conséquences néfastes de la corruption sur le développement sont connues et ont été relevées d’une part, par des sondages du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) et d’autres part, des rapports de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat de lutte contre la corruption (ASCELC).

Une situation qui a conduit le gouvernement burkinabè à la ratification et à l’adoption des lois et des politiques en vue de lutter efficacement contre le phénomène, a renchéri le contrôleur général de l’ASCE, Luc Marius Ibriga. «On peut retenir à ce titre, la convention des Nations unies contre la corruption ratifiée par le Burkina Faso, le 10 octobre 2006, la loi 004-2015/CNT du 3 mars 2015, portant prévention et répression de la corruption et la loi n°008-2013/AN, portant code de transparence dans la gestion des finances publiques au Burkina Faso», a-t-il clarifié. Ce panel vient comme un appui aux efforts de l’ASCE, car, pour pouvoir lutter contre la corruption, il faut que le citoyen soit imprégné du dispositif normatif mis en place pour son combat (corruption), a conclu Luc Marius Ibriga.

Thierry KABORE (Collaborateur)

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