Conditions d’études en France : Xavier Lapeyre de Cabanes explique les démarches aux étudiants de l’Université Norbert Zongo

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Afin d’échanger sur les conditions d’étude en France, l’ambassadeur de la république française au Burkina, Xavier Lapeyre de Cabanes, a tenu une rencontre d’information avec les étudiants de l’Université Norbert Zongo de Koudougou le mercredi 05 décembre 2018. La rencontre a mobilisé un grand nombre d’étudiants et des acteurs de la communauté universitaire.

Accompagner par une équipe de Campus France et du service de coopération et d’action culturelle cette rencontre entre l’ambassadeur de France et les étudiants intervient alors pour informer les universitaires sur les démarches pour étudier en France. Le Pr Nicolas Barro, président de l’Université Norbert Zongo, n’a pas manqué de réitérer ses remerciements à l’ambassadeur de France, pour ces opportunité d’échanges sur les possibilités de mobilité scientifique, technique et académique avec son université. Le choix de l’UNZ pour expliquer les démarches pour aller étudier en France est juste, a rassuré Pr Barro.1- Les- participants- a–la- rencontre

Pour Xavier Lapeyre de Cabanes, la France offre aux étudiants africains en général et ceux burkinabè en particulier un certain nombre d’avantages et de conditions de proximité qui font que c’est un bon choix d’aller y étudier : « L’un des avantages est celui de la francophonie qui vous permet de continuer vos études dans la langue dans laquelle vous avez commencé. Aussi, le système universitaire français est le même que celui qui est adopté au Burkina Faso ; le LMD (Licence-Master-Doctorat) ». Depuis 2007, il y a près de cinq cent (500) nouveaux étudiants chaque année en France et leur présence permettra aux nouveaux qui arrivent, de pouvoir s’intégrer plus facilement grâce à ses compatriotes, a signifié l’ambassadeur. L’occasion a également été donnée à la responsable de Campus France Burkina, Magali Bouffandeau, de présenter Campus France, qui est une plateforme en ligne permettant les inscriptions pour étudier en France.

Pourquoi une augmentation des frais pour l’année académique 2019/2020 ?

Quant aux échanges avec les étudiants, ils ont essentiellement été centrés sur le coût exorbitant de la formation. Sur cette question, l’ambassadeur a affirmé qu’il existe des possibilités de bourse et de dérogation qu’ils essayeront d’étendre avec les universités. Il aussi reconnu qu’il ne suffit pas de payer ses études, mais de payer également sa vie sur place. ‘’L’estimation qui est faite aujourd’hui est que le consulat exige près de 700 Euros par mois, de la part des étudiants avant de leur délivrer le visa ; cela pour se rassurer que l’étudiant pourra subvenir à ses besoins sur place. C’est-à-dire qu’il faut que le consulat ait la garantie, qui peut soit être envoyée par la famille ou par l’étudiant lui-même avec du travail, par ce que les étudiants étrangers en France ont le droit de travailler’’ a rassuré Mr l’ambassadeur. Aussi, il n’a pas manqué d’évoquer l’actualité ces derniers temps qui a été marqué par la décision de l’augmentation des frais d’inscription dans les universités publiques en France pour l’année académique 2019/2020 ; selon lui, le surcoût occasionné par l’augmentation des frais d’inscription est de 200 Euros ce qui porte à peu près à 900 Euros par mois la garantie pour vivre. Cela n’est pas impossible, a-t-il lancé, car afin de permettre aux étudiants étrangers de contribuer au coût de leur formation, ils ont la possibilité d’étudier en travaillant parallèlement.

L’objectif de l’augmentation de ces frais d’inscription par le gouvernement français, selon Xavier Lapeyre de Cabanes, est de faire en sorte que d’ici 2025, on passe de 300 000 à 500 000 étudiants étrangers que la France accueille. ‘’Deux cent mille (200 000) étudiants de plus, c’est un chiffre important et cela nécessite que les conditions soient bonnes par ce que ce sera des amphis supplémentaires et des professeurs supplémentaires pour accueillir les étudiants. Donc pour faire tout ça, il a paru nécessaire au gouvernement français de faire contribuer les étudiants à un tiers de leurs études’’ a expliqué l’ambassadeur de France au Burkina.

Aziz KABORE (Correspondant)

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