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Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a procédé à l’ouverture de la 10e session ordinaire de l’assemblée générale du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA), ce jeudi 6 décembre 2018. Placée sous le thème : « Mise en œuvre de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle : quelle synergie entre acteurs et quelle stratégie de mobilisation des ressources ? », la mise en œuvre des résultats qui seront issus des travaux permettra d’assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable à l’horizon 2027.
La question de l’insécurité alimentaire et celle de la malnutrition se posent toujours au Burkina Faso surtout en milieu rural. En dépit des nombreux efforts consentis par les gouvernants, le phénomène reste une réalité touchant environ 19% des ménages dont 1%. C’est le gouverneur de la région du Centre, Sibiri De Issa Ouédraogo qui l’a annoncé ce jeudi 6 décembre 2018 lors de la cérémonie d’ouverture de la 10e session ordinaire de l’assemblée générale du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA) présidée par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Le chef du gouvernement confie que c’est face à cette situation et conscient qu’une sécurité alimentaire et nutritionnelle pour toute la population est une condition sine qua none pour un développement durable que son gouvernement a élaboré la Politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNSAN). A l’en croire, la vision recherchée à travers cette politique est d’assurer à tout moment, à l’ensemble des populations un accès équitable à une alimentation équilibrée, suffisante et saine. Il souligne : « l’objectif poursuivi étant d’assurer une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable à l’horizon 2027 ».
Malgré les efforts d’énormes défis restent à relever
Il faut rappeler que c’est sous le thème : « Mise en œuvre de la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle : quelle synergie entre acteurs et quelle stratégie de mobilisation des ressources ? », qu’est placé la 10e session ordinaire de l’assemblée générale du Conseil national de sécurité alimentaire (CNSA). Pour le gouverneur du Centre, le choix de ce thème pour la présente session ordinaire offre l’opportunité de rappeler l’engagement des plus hautes autorités à booster la faim hors des frontières du pays par un processus d’intervention multi acteurs. Son point de vue est partagé par le président du comité d’organisation de la présente session, Dr. Lamoudia Thombiano, qui rappelle que bien d’acquis ont été engrangés dans la lutte contre l’insécurité alimentaire, d’énormes défis restent encore à relever.
Le représentant des partenaires techniques et financiers, représentant de la FAO au Burkina Faso, Lotfi Allal, pense comme lui. Si on veut le croire, les partenaires techniques et financiers notent qu’il reste encore beaucoup à faire dans le cadre de la synergie d’action et la mobilisation des ressources nécessaires pour la mise en œuvre de la Politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Sans perdre pour autant espoir, Dr. Lamoudia Thombiano affirme avoir l’intime conviction qu’au sortir de cette session, le comité technique du CNSA disposera des ressources nécessaires pour une mise en œuvre réussie de la PNSAN.
Thierry KABORE (Collaborateur)
