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Le bureau des élèves de l’école des cadres supérieurs en travail social, a tenu une conférence de presse le 18 décembre 2018 à Ouagadougou. Selon les conférenciers, ce point de presse a pour objectif de porter à la connaissance de l’opinion publique, les dérives de leur direction. En effet, ces dernières années, les élèves de l’ECSTS vivent des moments très difficiles durant leur formation. Pour ces derniers, cette situation relève d’une mauvaise interprétation et d’une application inhumaine de certaines dispositions du règlement intérieur par l’administration.
Selon le bureau tout est fait pour nuire aux élèves, sinon pourquoi rester insensible à la souffrance humaine. En 2016, un élève inspecteur d’Education de Jeunes Enfants, a été victime d’un accident de circulation. Après son séjour à l’hôpital Yalgado Ouédraogo, il a justifié son absence par des certificats médicaux. Malgré tout, l’administration n’a trouvé autre chose que de le traduire en conseil de discipline. Contre toute attente et malgré les multiples actions du bureau des élèves, il a été ajourné. En juin 2018, alors que ce dernier s’apprêtait pour sa soutenance prévue pour le 13 juin, il a à nouveau été victime d’un accident à 48 heures de sa soutenance. Malgré sa double fracture, il est venu à l’école à bord d’une ambulance. Sous civière, saignant dans la salle, il a défendu son document. Malheureusement, ce dernier rendra l’âme dix jours plus tard.
Le deuxième cas qui a révolté les élèves, concerne un élève administrateur qui a eu un accident le 21 avril 2018. A sa sortie de l’hôpital et au moment où il s’apprêtait pour son stage, le Directeur de l’ECSTS lui apprend qu’il n’était pas dans les normes et par conséquent il est ajourné.
Suite à cette situation, le bureau des élèves a engagé des démarches avec le directeur qui malheureusement sont restées sans suite favorable. Après des pourparlers avec le président du conseil d’administration, l’élève a pu faire son stage avec un retard d’un mois. Au retour des vacances, il s’est rattrapé dans toutes les évaluations manquées. Mais à la surprise de tous, l’administration refuse de prendre en compte certaines de ses notes et lui attribue cinq zéros. Depuis lors, le conseil d’administration n’a plus donné de suite malgré les multiples tentatives de dialogue.
Face à ce qu’il qualifie de trop, le bureau dénonce le mépris et le refus de dialogue de la part du Directeur général, les intimidations et tentatives d’intimidation. Enfin le bureau exige une prise en compte des notes réelles de leur camarade, une révision consensuelle et dans un bref délai du règlement intérieur avec la participation des élèves à toutes les étapes.
Michel Caboré (stagiaire)
