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L’association des producteurs burkinabè pour la gestion du fond de soutien succès cinéma (ABGFSSC-BF) a organisé pour la 7eme fois consécutive, le cycle compétitif cinéma, qui a débuté le 1er janvier 2018 au 30 novembre, 2018. L’objectif de cette compétition est non seulement d’encourager la production de film burkinabé mais aussi le retour en salle de ces films. La délibération est intervenue ce mercredi 19 décembre 2018.
Au terme de son 7eme cycle compétitif, qui a démarré le 1er janvier 2018 et s’est achevé le 30 novembre 2018, le système d’aide automatique, « succès cinéma Burkina Faso », a enregistré cinq films inscrits. Après vérification de tous les documents sources au niveau des salles de cinéma et des banques notamment, le comité de comptage et du bureau, succès cinéma Burkina Faso sont parvenus aux résultats suivants. Ainsi après délibération, c’est le film « Folie d’amour « du réalisateur, Yacouba Napon, alias MCZ qui remporte le premier prix. Ensuite, vient celui du réalisateur, Salam Zampaligré, intitulé « La république des corrompus ».
Il faut noter que les critères de cette compétions entrent en droite ligne avec un des objectifs de la compétition dont le retour des films burkinabè en salle de cinéma. A cet effet, les deux lauréats ont été choisis en fonction du nombre d’entrées enregistrées en salle. En effet, le règlement de SCBF disposait que le seuil d’éligibilité des films à la perception d’un bonus est de 10000 entrées et que seuls les trois films ayant réalisé les meilleurs chiffres d’entrées pouvaient percevoir d’un bonus. Pour avoir validé avec succès ce principal critère, dont respectivement 12193 et 10118 entrées en salle, les deux lauréats ont bénéficié d’un bonus de 4 millions de FCFA, pour celui qui est en manchette et 3 millions de FCFA pour le suivant.
Le lauréat pour la deuxième fois consécutive, Yacouba Napon, exprime ses sentiments en ces termes « Ce prix représente une grande valeur pour moi, car cela prouve que le publique burkinabé aime ce qui se fait au Burkina Faso. Souvent lorsque vous venez lors de nos projections, les salles sont pleines à craquer et nous sommes obligés de fonctionner à guichet fermé. Cela prouve que les choses sont entrain de rentrer dans l’ordre et que les gens aiment ce qu’on fait ». Et à Salam Zampaligré de dire ceci « C’est un sentiment de joie qui m’anime, que de savoir que le publique burkinabé a adhéré à mon film. Aujourd’hui faire un film est un véritable parcourt de combattant, alors le faite de savoir en tant que auteur que le publique a apprécié ce film, c’est un sentiment de fierté et de joie qui m’anime».
Flore KINI
