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La fête de noël est célébrée chaque 25 décembre par la communauté chrétienne. En effet, selon les chrétiens cette date rappelle la naissance de Jésus Christ, le sauveur du monde. En dehors de son aspect religieux, la célébration de la fête de noël, constitue un moment fort de business pour les Ouagalais car elle génère plusieurs activités lucratives.
Comme chaque année, la célébration de la nativité du Christ ne passe jamais inaperçue. Ainsi, pour cette année 2018, la ville de Ouagadougou est en pleine effervescence. Les artères de la capitale sont aux couleurs de ce grand évènement. De tous côtés, il y a des expositions de tout genre d’articles, en particulier les crèches et arbres de noël de toutes qualités.
Nous avons fait un tour au grand marché, un espace bondé de monde. Là, clients et vendeurs font le concert, un bruit à vous percer le tympan. Des discussions sur des prix sont engagées de tous côtés. Nous avons fait un arrêt chez David Compaoré, vendeur de crèches, de chapeaux, des jeux de lumière et de sapins pour rendre plus agréable la fête de noël.
Les prix varient de 2000fcfa à 15000fcfa pour les crèches et de 1500fcfa à 25000fcfa pour les arbres de noël. Chez David, les clients défilent mais le marché est lent selon lui. « Les clients viennent, mais les choses bougent lentement, les gens disent qu’ils n’ont d’argent. Mais, je pense que ça va aller. Il y a des gens qui disent qu’ils iront s’apprêter pour revenir » a-t-il laissé entendre. En face de David, se trouve Sakandé Jérémie, vendeur des articles de noël. Contrairement à son voisin, il estime de son côté qu’il y a de la satisfaction même si le marché de noël passé fut plus fructueux. « Aujourd’hui, j’ai vendu quatre crèches et deux sapins. Alors que l’année dernière, je vendais plus que ça » a-t-il déclaré.
Pour comprendre la lenteur du marché, nous avons interrogé quelques clients. « On n’arrive pas à acheter par ce que les prix sont élevés alors qu’il n’y a pas d’argent » a affirmé Elisabeth Zongo. Même son de cloche chez dame Pélagie Ouédraogo, venue acheter les vêtements de noël pour ses enfants. « Je n’ai pas pu avoir tout ce que je voulais pour mes enfants par ce que les articles sont un peu chers » a – t-elle ajouté.
Plus loin, nous avons tendu notre micro à un vendeur ambulant de des vêtements de prêt à porter qui nous a confié sa joie. «Pour cette journée je rends grâce à Dieu car le marché a été fructueux. J’ai vendu trois (3) habits pour enfants » a laissé entendre Drissa Bouda. Pour Barthélémy kabré, vendeur de crèches, il y a espoir car Noël reste encore environ une semaine.
Michel Caboré (stagiaire)