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Koudougou a abrité les 20 et 21 Décembre 2018, l’atelier de partage d’informations des journalistes sur la mise en œuvre et les acquis du Plan national de développement économique et social (PNDES). L’objectif de ces deux jours d’atelier organisé par le Secrétariat permanent du Plan national de développement économique et social (SP/PNDES) ; est de donner aux hommes de médias les outils et les rudiments nécessaires, pour mieux informer la population sur les réalisations du PNDES. Des réalisations qui selon son secrétaire permanent se portent bien.
Le gouvernement Burkinabè s’est doté en 2016 d’un référentiel de développement appelé Plan national de développement économique et social (PNDES) qui a pour ambition de transformer structurellement l’économie nationale. La vision de ce référentiel est de faire du Burkina Faso en 2020 une nation démocratique, unie et solidaire transformant la structure de son économie pour réaliser une croissance forte et inclusive ; au moyen de production et de consommation durable. Pour assurer une mise en œuvre efficace, le secrétariat permanent du suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du PNDES a élaboré une stratégie de communication assortie d’un plan de communication. Mais du diagnostic communicationnel, il est ressorti que la communication est l’un des points critiques dans la mise en œuvre du PNDES. C’est donc pour remédier à ce déficit que le Secrétariat permanent du Plan national de développement économique et social (SP/PNDES) a organisé cet atelier de formation des journalistes en vue de leur permettre de donner l’information juste sur la mise en œuvre du PNDES aux populations afin de susciter leur adhésion.
Les participants au nombre de trente (30) étaient composés de journalistes et des membres du SP/PNDES. Pendant ces deux jours, les hommes de médias ont eu droit à des présentations sur le PNDES et sa stratégie de communication ainsi qu’un aperçu de ses réalisations depuis sa mise en œuvre en 2016. Bon nombre de Burkinabè ne se retrouvent pas quand des réalisations de quelques ordres que ce soient sont inscrites comme « entrant dans le cadre du PNDES ». Le secrétaire permanent de PNDES, Alain Siri a laissé entendre que du moment où le référentiel est vu comme le document d’orientation globale des interventions de l’Etat au cours de la période 2016-2020 ; toutes les réalisations faites par les structures étatiques ainsi les projets et programmes peuvent être capitalisées comme entrant dans le cadre du PNDES.
Pour ce qui est du bilan de la mise en œuvre du PNDES, son secrétaire permanent, a affirmé qu’il « se porte bien » globalement : « Il y a des résultats qui sont visibles en terme d’infrastructures routières, d’approvisionnement en eau potable ou qu’il s’agisse d’infrastructures socio-éducatives dans tous les ordres d’enseignement. Donc il se porte bien». Même si la mise en œuvre du PNDES « se porte bien », sa mise en œuvre ne se fait malheureusement pas sans difficultés, a regretté Mr Siri. ‘’ Nous faisons face à des problèmes sécuritaires qui commandent une réaction forte de l’Etat et qui captent des ressources qu’on ne peut pas utiliser dans le développement social. Il y a eu aussi les séries de grognes sociales qui captent également les ressources en termes de relèvement du niveau de rémunération des agents de l’Etat. Donc ça fait des ressources de perdu dans la réalisation des infrastructures socio-économiques’’ déplore Alain Siri.
Du reste, malgré l’échéance du plan national de développement économique et social (PNDES) prévue en 2020, le secrétaire permanent du référentiel demeure optimiste quant à l’atteinte des objectifs fixés : ‘’Par endroit, les résultats sont nettement satisfaisants : réalisation de pistes rurales, construction de salles de classe pour résorber les classes sous paillottes, adduction d’eau potable, bref il y a des progrès. Par contre naturellement par endroit, on aimerait mieux faire‘’. Le PNDES avec un coût estimé à 15 395,4 milliards de francs CFA, la part contributive de l’Etat Burkinabè est de 9 825,2 milliards F CFA soit 63,8% et celle attendue des bailleurs de fond est de 5 570,2 milliards F CFA soit un taux de 36,2%. Sur la question de la mobilisation des financements, Mr Siri a rassuré que les résultats sont satisfaisants : ‘’Pour prendre le besoin global de financement qui était évalué à 5 570,2 milliards, au jour du 31 Octobre 2018, on est à un taux de mobilisation de plus de 46% de ce besoin de financement. Si on évalue la mobilisation sur la base des conventions signées avec les partenaires qui signifient que ce n’est plus une promesse, on a du concret. Il y a d’autres manières d’évaluer la mobilisation, si on évalue sur la base des coûts des programmes de coopération, là on est largement au-dessus des 90% des mobilisations.’’
Au sortir de ces deux jours d’atelier, le secrétaire permanent du PNDES, Alain Siri a souhaité que les journalistes média avec les connaissances acquises sur la stratégie globale de communication du PNDES, puissent être à même d’orienter leurs choix de productions journalistiques pour rendre compte de sa mise en œuvre.
Aziz KABORE (Correspondant)