Réveillon 2018 : Le cardinal invite les gouvernants à une gouvernance vertueuse

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Le –cardinal- Philipe –Ouédraogo- accompagné -d’autres –prêtres- a- dit -la messe

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Le cardinal Philipe Ouédraogo a célébré la messe du réveillon devant une foule de fidèles rassemblée dans la cours de la cathédrale le lundi 24 décembre 2018. Dans son homélie, le serviteur de Dieu a condamné le meurtre, invité les chrétiens à se méfier des faiseurs de miracles et interpellé les gouvernants sur leur rôle de serviteurs vis-à-vis du peuple.

fideles-prie-pour-la-paixC’est devant une grande foule de fidèles bravant le froid de l’harmattan que l’archevêque métropolitain, le cardinal Philipe Ouédraogo a célébré la messe du réveillon. L’homme de Dieu a préparé son homélie autour de trois grands points. Le premier parle de meurtre. A l’en croire, notre monde d’aujourd’hui bafoue la vie. Il justifie ses propos, par les avortements, l’euthanasie qui sont faits, les attentats qui sont commis, les femmes qui jettent leurs bébés dans les caniveaux , les assassinats, etc. Condamnant ces crimes, il rappelle le 5e commandement de Dieu qui est le suivant : « Tu ne tueras pas ». Soucieux de la protection de la vie humaine le serviteur de Dieu a interpellé les gouvernants burkinabè à prendre les résolutions pour protéger le Burkina Faso contre le spectre de la mort. En cette nuit de la nativité, il a invité la famille de Dieu à prier pour tous ceux qui perdent la vie à cause des actions des hommes.

Dans son second point, l’archevêque métropolitain, Philipe Ouédraogo a invité les chrétiens à se méfier des donneurs de vision, de révélations, des faiseurs de miracles. Le prêtre confie que ceux qui courent à la recherche de miracles, de visions se font berner par des groupes à caractère sectaire ; un fait qu’il n’a pas manqué de condamner. Rappelant que désirer des visions et des révélations, c’est manqué de foi, c’est injurié le Christ. Il déclare : « heureux ceux qui mettent en pratique la parole de Dieu ».

Pour son dernier point, le cardinal s’est adressé aux gouvernants burkinabè, à qui il a demandé de ne pas oublier qu’ils doivent être des serviteurs de leur peuple. « La bonne politique au service de la paix » a-t-il indiqué avant de soutenir : « il n’y a pas de paix sans confiance réciproque ». Sans gueule de bois, il a invité les autorités burkinabè à une gouvernance vertueuse, à une traque à tous les niveaux contre la mal gouvernance. Pour que ce souhait soit une réalité, le cardinal a invité les gouvernants à donner le bon exemple, à rendre compte et à sanctionner les agents indélicats.
Il faut rappeler que l’évangile du jour est tiré de Luc 2 verset 1 à 14.

Thierry KABORE (Collaborateur)

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