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Le retour des exilés, la sécurité, la lutte contre le terrorisme, l’emploi des jeunes, la politisation des OSC, sont entre autres les points sur lesquels les président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et les responsables des Organisation de la société civile (OSC) ont abordé ce jeudi 27 décembre 2018. C’était au cours de la cérémonie de clôture de la 3e session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les organes de la société civile (OSC).
« Partenaire Etat/OSC : quels défis pour une lutte efficace contre l’insécurité et le terrorisme », C’est le thème autour duquel les participants à la 3e session du cadre de concertation et de dialogue entre l’Etat et les organes de la société civile (OSC) ont échangé durant 48 heures. A l’issue des échanges, les participants ont émis des recommandations et soumis au chef de l’Etat, des préoccupations auxquelles ce dernier a tenté d’apporter des réponses.
Commençant par le problème lié à la politisation des OSC, Roch Marc Christian Kaboré pense qu’il doit être résolu par les OSC elles-mêmes et leur propose la rédaction d’une charte pouvant assainir le milieu. Soucieux de la garantie du statu d’apolitique desdites organisations, il promet que des dispositions seront prises à l’endroit des partis politiques pour remédier à cette situation.
Concernant la sécurité, le patron de la session a plaidé pour l’implication de la population. Il rappelle que c’est dans ce sens, que les chefs coutumiers ont été approchés pour qu’ils sensibilisent leur entourage. Il explique le choix des coutumiers par le fait que ce sont nos enfants, des connaissances qui sont recrutés.
En ce qui concerne l’emploi des jeunes, le chef de l’Eta tout en reconnaissant que le recrutement à la fonction publique est en baisse, il explique cela par la volonté du gouvernement de redéployer des agents qui sont en surplus à certains postes à d’autres qui sont dans le besoin.
A l’en droit de ceux qui plaident pour le retour des fils et filles à l’étranger, il relève le fait qu’on lui demande à ce que ceux qui sont exilés selon ses dires reviennent au pays. Il leur rappelle que personne n’a été chassé. Pour lui, celui qui veut revenir peut revenir. Cependant, indique-t-il : « s’il a à répondre devant la justice, il le fera dans le cas contraire il circulera libre au Burkina sans être inquiété ».
Thierry KABORE (Collaborateur)