Entreprenariat : Lavage auto-moto, un métier comme les autres

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On les retrouve à tous coins de rue. Eux ce sont les laveurs d’auto et moto. Les lavages auto et moto se sont multiplié ces dernières années dans la capitale burkinabè. Cela fait le bonheur des clients qui n’hésitent pas à recourir à leurs services.

Un samedi matin dans un quartier de Ouagadougou. Sibiri officie dans son centre de lavage. Vêtu d’une tenue locale, il accueille ses clients sourire aux lèvres. Soudain, survient Moussa propriétaire d’une moto. Après salutation, il confie sa moto pour lavage. Comme lui, des hommes et femmes accourent d’horizons divers pour solliciter le service des laveurs de moto. Chiffons en main, torchon au cou, éponge, savons liquide ou en poudre, tout cela permet aux laveurs de mettre au propre les engins de leurs clients. Selon Sibiri, le lavage des véhicules est plus facile que celui des motos. Et Moussa de confesser : « je suis content de venir ici. Ils lavent bien, s’exécute quand on lui fait des reproche, ne vole pas. Dès le premier jour, ils m’ont émerveillé et dès lors c’est ici que je viens maintenant ». Sibiri a signifié que chez lui, les engins se lavent à un coût de 250FCFA et les véhicules vont de 1000FCFA à 1500FCFA.

Un métier qui nourrit son homme malgré les risques
Vu le profit qu’il tire de son activité Sibiri a affirmé qu’il ne manque de rien. « Mon activité me permet de subvenir à mes besoins » se réjouit-il. Toutefois, lavée une moto ou une auto n’est pas toujours chose aisée. Il y’a des risques de blessures surtout pour les motos ; aussi des maladies telle le panaris. A l’en croire, il faut accepter la souffrance pour être laveur d’auto-moto. « C’est mieux que voler. Au moins tu gagnes ton pain quotidien à la sueur de ton front » relève t’il. C’est pourquoi, il a invité les jeunes à ne pas vouloir le gain facile mais plutôt chercher quelque chose à faire car à son avis : « il n’y a pas de sot métier ».

Wendemi Annick KABORE

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