Mouvement Brassard Noir : trois minutes de silence pour les victimes des attaques de Yirgou

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Le mouvement Brassard Noir a animé une conférence de presse ce vendredi 11 janvier 2019 à Ouagadougou. L’ordre du jour est axé sur la mise en place des CDR, ainsi que sur l’actualité de la situation nationale.

A l’entame de son propos, le président Boukaré Conombo, a demandé d’observer trois (3) minutes de silence à la mémoire des forces de défense et de sécurité tombés suites aux attaques des « forces du mal » ainsi que pour les victimes des attaques de Yirgou. Aussi, il a demandé à la population du Burkina Faso de s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme tout en restant vigilant car « c’est ensemble que nous pourrons éradiquer ce phénomène ».

Par ailleurs, face à la situation d’insécurité, le Brassard Noir estime que ces terroristes sont des hommes sans « foi ni loi, sans religion ni ethnie ». C’est pourquoi, ils ont décidé d’établir une structure organisationnelle et opérationnelle suite à un processus consolidé qu’ils veulent efficace à travers un réseau auquel participeront tous les volontaires sur l’étendue du territoire national. Et a Boukaré Conombo d’appeler la population burkinabé à participer de façon active à l’Assemblée générale de la mise en place des Comités de Défense de la République (CDR) qui se tiendra dans les prochains jours sur toute l’étendue du territoire nationale.

En ce qui concerne la marche du collectif contre l’impunité et la stigmatisation qui aura lieu demain, le brassard noir a affirmé qu’ils seront bel et bien présent pour demander justice pour les victimes des attaques de Yirgou en disant « plus jamais ça au Burkina Faso ».

Des doléances pour un aboutissement effectif
Le mouvement brassard noir demande humblement à tous les acteurs syndicaux, politiques et les OSC à une réelle accalmie car à chaque fois que les grandes nations sont attaquées, les hommes taisent leurs contradictions et se mettent ensemble pour défendre l’intérêt général de la nation.

Au chef de l’État d’étendre l’État d’urgence sur tout le territoire national, de rappeler tous les militaires en fonctions diplomatique (ambassadeur), d’accélérer les réformes au sein de l’armée nationale, organiser des états généraux de l’armée nationale, de recadrer son gouvernement en mettant la personne qu’il faut à la place qu’il faut, d’accompagner le comité de Défense de la République (CDR) dans ses missions, de prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la corruption.

Wendemi Annick KABORE

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