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Le Bureau de dédouanement de véhicules automobile (BVA) a convié les Hommes de médias à un point de presse ce jeudi 17 janvier 2019. Il leur a présenté 73 véhicules interpellés utilisant de fausses plaques et des individus interpellés.
Informer l’opinion nationale sur le phénomène des fausses plaques d’immatriculation qui prend de l’ampleur dans la ville de Ouagadougou et dans d’autres localités du Burkina Faso, c’est ce qui a motivé le point de presse animé par le Bureau de dédouanement de véhicules automobile (BVA). Ce sont au total 73 véhicules qui ont été saisis et quelques individus interpellés qui ont été présentés à la presse. A en croire l’inspecteur divisionnaire des douanes et chef du bureau BVA Nouhoun Diallo, ces saisis ont permis à la douane d’engranger environ 140 millions de FCFA en terme de recette douanière et 85 millions de FCFA en terme de pénalités. D’après lui, les services des douanes constatent de plus en plus que le nombre de véhicules qui portent des immatriculations sans avoir accompli les formalités de dédouanement se multiplient à Ouagadougou et dans les provinces. Dans ses explications, il explique que dans cette technique de fausses immatriculations, des faussaires en sont la source et possèdent tout un arsenal de matériel qui leur permet de produire de fausses cartes grises et de fausses plaques d’immatriculation parallèles.
Mais qu’à cela ne tienne, Nouhoun Diallo, a précisé que beaucoup d’usagers du service se font arnaquer par des prétendus transitaires, auxquels ils remettent leurs documents et de l’argent pour qu’ils leur accomplissent les formalités de dédouanement et d’immatriculation. Conscient du phénomène qui prend de l’ampleur, le principal conférencier a interpellé les différents acteurs, notamment la population des villes et des campagnes du Burkina Faso, à s’impliquer dans la lutte menée par les services des douanes, contre les fausses immatriculations. Après la conférence de presse une visite guidée a été effectuée au niveau du parc des véhicules saisis. L’on constate que plus de la moitié des véhicules appréhendés sont des gros cylindrés, et donc très couteux.
Thierry KABORE (Collaborateur)
