Crise du système éducatif : « c’est une année blanche que nous craignons » Dramane Sankara

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L’association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO) a tenu un point de presse ce vendredi 18 janvier 2019 dans l’enceinte du lycée Bogodogo pour demander la reprise des évaluations par les enseignants. Le comité exécutif dit être à bout de la crise qui secoue le système éducatif.

Parce qu’ils jugent tous que l’année scolaire est en péril, ils demandent alors allégeance auprès du gouvernement. Eux, ce sont les élèves réunis en association. Par la voix du coordonnateur Sankara Dramane, ils lancent un appel à l’ensemble des élèves de la ville de Ouagadougou à se solidariser avec la lutte des enseignants et l’ensemble des travailleurs du monde éducatif pour exiger du gouvernement l’application du protocole d’accord de la CNSE.

Tous réuni au lycée Bogodogo, les élèves non qu’un refrain « le retour des évaluations ». Pour eux, il faut que le gouvernement mette un point final à la grève, instituée depuis près de deux mois par la coordination des syndicats de l’éducation(CNSE). En effet, depuis le mot d’ordre de grève lancé le 03 décembre dernier, ils sont privé de composition pour les élèves du primaire, d’évaluation pour ceux du préscolaire. Outre cela, du traitement et de la transmission du courrier voir données statistique et rapports trimestriels. Cette situation est déplorable selon le comité exécutif de l’association. « En claire si rien est fait, c’est une année blanche qui est programmée pour l’ensemble des scolaires » déclare le coordonnateur de l’association.

Afin de soutenir les enseignants et les travailleurs du système éducatif, L’association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO) appel l’ensemble des élèves à l’unité. « Participer massivement aux assemblée générale qu’organise les sections de l’AESO dans les différents lycées afin de dégager des perspectives à la hauteur de la situation qui prévaut » a-t-il conclut son propos.

Mireille Bailly

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