Ministère de la culture : Abdoul Karim Sango dresse le bilan de sa gestion

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Le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme(MCAT) a animé une conférence publique le 12 février 2019 à Ouagadougou au siège du FESPACO. Selon Abdoul Karim Sango, l’objectif de cette conférence est de rendre compte de sa gestion et d’envisager des perspectives pour un meilleur fonctionnement de son département.

Face à une société devenue de plus en plus exigeante, la transparence dans la gestion de la chose publique s’avère nécessaire. C’est dans cette logique que le ministre de la culture a tenu une conférence publique pour faire le bilan de ses actions aux hommes des médias. Avant de porter à l’opinion publique les actions menées et les perspectives, le ministre a donné sa vision imprimée et rappelé l’exigence du respect des règles de bonne gouvernance.

Pour lui, la culture est pour toute société, l’élément vital sur lequel doit reposer le développement. « Du grand savant panafricaniste Cheik Anta Diop, en passant par le grand historien panafricain Joseph Ki Zerbo au professeur Laurent Bado, tous ces illustres penseurs ont démontré avec pertinence que la route du développement passe par la route de la culture » a-t-il laissé entendre. Concernant les règles de bonne gouvernance, Il soutient que le degré de performance de toute organisation publique ou privé, dépend de la qualité des ressources humaines dont elle dispose. « De tout agent, j’exige le respect strict du devoir de loyauté et de neutralité, principe fondamental du droit public de la fonction publique découlant de ce l’administration doit être exclusivement au service l’intérêt général » a-t-il ajouté.

Le bilan des actions se présente de façon suivante : la tenue de l’édition 2019 de la semaine nationale de la culture (SNC) du 24 au 31 mars à Bobo Dioulasso, l’organisation des états généraux les 04 et 05 octobre de la SNC 2019, l’organisation d’un colloque sur le thème de la contribution de la culture à la lutte contre l’extrémisme violent, le classement 16800 biens meubles du patrimoine national dans les registres d’inventaire des musées publics et privés, l’inscription du parc W au patrimoine mondial … « Au niveau des perspectives nous avons entre autres, l’organisation de la 26ème édition du FESPACO et la célébration de la biennale, la mise en œuvre du programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture au Burkina Faso, l’organisation de grandes conférences publiques régionales sur des valeurs culturelles dans la transformation positive de la nation burkinabé, promotion de destination Burkina Faso par la mise en œuvre de la stratégie marketing et la mise en place d’un mécanisme de facilitation d’accès au visa.

Michel Caboré (Stagiaire)

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