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La réunion des fonctionnaires de haut niveau du processus de Rabat ou dialogue euro-africain sur la migration et le développement qui s’est déroulée durant 48 heures à Ouagadougou a été marquée par un point de presse qui s’est tenu ce mercredi 13 février 2019. Les grandes décisions prises à l’issue de la réunion étaient au cœur des échanges.
Depuis le mois de mai 2018, le Burkina Faso occupe la présidence de la réunion des fonctionnaires de haut niveau du processus de Rabat ou dialogue euro-africain sur la migration et le développement. Réunis durant 48 heures à Ouagadougou, au cours d’une réunion qui a porté sur la migration, les fonctionnaires ayant pris part à la rencontre ont déclaré unanimement être satisfaits des conclusions issues de la réunion, comme le confirme l’ambassadeur du Burkina auprès du Danemark et de l’Union Européenne, Jacqueline Zaba/Nikiéma. Elle confie que la réunion a permis aux fonctionnaires de procéder au lancement du plan d’action de Marrakech en identifiant des activités qui seront mises en œuvre courant 2019-2020.
Pour arriver à ce résultat, la diplomate indique qu’il a été question d’aborder des questions liées à la gouvernance du processus de Rabat, d’examiner le processus dans le contexte continental et mondial, d’identifier les priorités transversales et les actions à entreprendre pour les années à venir. Abondant dans le même sens que Jacqueline Zaba/Nikiéma, l’ambassadeur chef de service des affaires internes et européennes, ministre de l’intérieur, Jean-Marie Bruno confirme que cela est indispensable pour répondre aux défis migratoires qui sont une préoccupation des sociétés frappées par le phénomène migratoire afin de faire en sorte que ces migrations soient sûres, ordonnées et régulières et que la coopération entre les Etats se fasse dans l’esprit de partenariat, de solidarité et de responsabilité partagée.
Rappelant que quand on parle de migration, on parle de situations dramatiques, de vie de jeunes Africains qui sont exposées à la violence, à la mort, l’envoyé spécial pour l’Asile et les migrations du royaume de Belgique, Jean Luc Bodson, souligne que la réunion a réussi à donner un contenu pratique, à établir un calendrier avec une série d’actions qui devraient permettre de proposer de bonnes pratiques, qui devraient dans les prochaines années faire le différence sur le terrain, soulager la vie, protéger les migrants. Cela permettra à l’en croire d’avoir des migrations sûres, régulières, ordonnées, de ne plus avoir des migrations irrégulières et que le phénomène migratoire soit un phénomène positif qui bénéficie tant aux pays d’origine qu’aux pays de transit et aux pays de destination.
Thierry KABORE (Collaborateur)