[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
C’est le 15 février 2018 que la pose de la première pierre de l’usine d’égrainage de coton biologique de Koudougou est intervenue en marge du lancement officiel de la campagne de promotion de la première édition du Salon International du Coton et du Textile. Une activité à l’époque qui a également connu la signature du protocole d’entente de création de la Société d’Egrainage de Coton Biologique (SECOBIO) à Koudougou. C’est donc pour constater l’état d’avancement de la construction des bâtiments de l’usine et échanger avec les entreprises chargées de sa construction que le ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Harouna Kaboré a effectué cette visite.
L’état d’évolution des travaux est estimé à 55% selon les entreprises sur place. Se prononçant sur le bien-fondé de l’usine d’égrainage bio, le ministre du commerce a laissé entendre que sa mise en place était devenue indispensable dans la chaine de valeur du coton car étant une production réalisée à majorité par des femmes et des jeunes, l’outil d’égrainage après la production n’existait pas et cela freinait l’élan des intervenants dans le domaine. D’où l’implantation de cette usine à Koudougou qui viendra consolider la chaine de valeur et pérenniser la sous filière coton biologique.
Quant à l’évolution de la construction des bâtiments, elle est jugée satisfaisante à en croire le ministre Harouna Kaboré, qui dit se donner les moyens pour que les objectifs soient atteints : « Nous sommes à 55% pour ce qui concerne les bâtiments et au niveau de la plateforme, on a déjà les trous qui sont préparés ainsi que les semelles. Aussi, il y a des validations avec le laboratoire qui sont en cours et la charpente du bâtiment est en train d’être réalisée à Bobo Dioulasso. L’idée pour nous c’est de finir d’ici le mois de Mai et d’ailleurs, comme on a déjà commandé les machines, on aura au moins deux ou trois mois de battement le temps que les machines soient totalement terminées et nous commencerons le montage de l’usine pour avoir l’unité industrielle en fin 2019. »
Deux grandes structures de la filière coton se cachent derrière la mise en œuvre du projet, il s’agit de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) et la SOFITEX. Pour le directeur industriel de la SOFITEX, Vincent de Paul Segda, depuis le début des travaux, le ministère a toujours été à leurs côtés en tant que facilitateur.
Tout en appréciant cette visite du ministre, il a laissé entendre que le ministère ne manque pas d’appuyer les deux structures pour que ce projet soit une réalité. A Boubacar Kamissoko, directeur du projet RECOLTE/CRS, de clamer qu’à terme cette usine viendra contribuer à consolider la durabilité de la chaine de valeur du coton biologique et cela au grand bonheur des femmes car le secteur regroupe plus de 52% de femmes.
Aziz KABORE (Correspondant)