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Le ministère de l’Environnement de l’Economie Verte et du Changement Climatique a organisé un atelier de formation, le mardi 19 février 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cet atelier est d’outiller les parlementaires sur le processus de réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forets ( REDD+).
Renforcer la capacité des parlementaires sur l’environnement, la biodiversité, l’économie verte, tel est l’objectif de cet atelier. Les députés étant ceux-là qui détiennent le pouvoir de décision, ont besoin d’être sensibiliser sur tout ce qui touche à l’environnement pour mieux faire le plaidoyer, a en croire le député Tabsoba Alexandre, coordonnateur du réseau environnement, économie verte et bio diversité. A cet effet, REED+( réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forets), était le maitre mot au cœur des échanges entre parlementaires et techniciens du ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement Climatique. La REED+ est un mécanisme qui s’appuie sur des mesures politiques et un système d’incitations positives pour réduire les émissions de gaz à effet et serre, qui participe à la conservation de stocks de carbone forestier.
Pour le ministre de l’Environnement de l’Economie Verte et du Changement Climatique, Nestor Bassière cet atelier est le lieu d’échanger avec les parlementaires en ce qui concerne leur formation sur l’environnement. « Aujourd’hui nous avons l’occasion d’échanger avec les parlementaires sur le processus de la REED+. La REED+ c’est tout simplement un mécanisme de compensation financière à l’endroit des pays en développement qui font des efforts dans la réduction du gaz que l’on converti en crédit carbone pour permettre de financer un certain nombre de projet en faveur des populations qui vivent dépendant des zones de foret » a –t’il expliqué. Avant de poursuivre « Vous savez que le processus de la REDD+ est participatif et prend en compte l’ensemble des acteurs. Nous avons pu organiser des ateliers en faveur du secteur privé de l’administration des ONG mais il restait un pan à savoir l’Assemblée Nationale. La représentation pour nous, c’est le lieu de plaidoyer et également de prendre en compte des textes législatifs pour pouvoir garantir la mise en œuvre de la REED+ ».
Pour nous à travers cet atelier, c’est de donner l’information sur le processus de la REDD+ afin d’outiller les parlementaires afin de voir dans quelle mesure ils pourront accompagner le ministère de l’environnement dans la mise en œuvre de la stratégie » a conclut le ministre de l’Environnement de l’économie Verte et du Changement Climatique.
Flore KINI