Situation nationale : Le M21 appelle les autorités à emprunter le chemin de la réconciliation

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Le mouvement M21, a tenu une conférence de presse le mercredi 20 février 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence est de faire le point sur la situation nationale. Selon les conférenciers la seule solution pour ramener la paix au Burkina Faso, est la voie de la réconciliation.

Dans un contexte où le Burkina Faso est en guerre, il est du devoir des citoyens de manifester leur patriotisme à travers plusieurs actions. C’est dans ce sens que le M21, a organisé une conférence de presse le 20 février, pour donner sa lecture sur la situation nationale et de proposer des pistes de solutions pour mettre fin à la souffrance de la population. Pour le M21, il ne peut plus continuer à assister dans le silence le pire que traverse notre pays. « En tant que burkinabé, fier de notre patrie et désireux que l’ensemble de ses filles et fils aient enfin le bonheur et l’espoir d’une vie meilleure, il nous est difficile, voire impossible de continuer dans un durcissement de ton qui ne profite finalement à personne » a déclaré Marcel Tankoano, le président du M21

Le terrorisme a occasionné la fermeture de près mille (1000) écoles sur l’ensemble du territoire national, privant ainsi environ cent mille (100.000) élèves des cours. A cela s’ajoute les nombreuses pertes en vie humaine. Face à cette situation, le M21 juge nécessaire la voie de la réconciliation nationale. « Nous recommandons au chef de l’Etat de reprendre langue avec les leaders déchus du régime Compaoré sans rancune ni haine, de quitter des sentiers battus de la justice classique très lente, pour un modèle de justice plus en phase avec nos traditions. Qu’il implémente un modèle de dialogue pour une vraie réconciliation nationale, quitte à s’inspirer des modèles rwandais ou sud-africain » a laissé entendre le président du mouvement.

Le mouvement a par ailleurs demandé aux autorités d’engager un dialogue avec les mentors des djihadistes afin de mettre fin à l’hécatombe. Car selon Marcel Tankoano, il y a un temps pour faire la guerre et un temps pour faire la paix.

Michel Caboré (Stagiaire)

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