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La journée internationale de la justice sociale est célébrée chaque 19 février. La justice sociale est une condition fondamentale de la coexistence pacifique et prospère des hommes au sein des nations. Cette journée n’est pas célébrée officiellement au Burkina Faso. Mais le contexte social ayant été marqué par de nombreuse manifestation au niveau social que professionnel depuis quelques années montre que cette justice sociale est chose recherchée au Burkina Faso.
« Ni paix ni développement sans justice sociale », c’est le thème retenu à l’échelle internationale pour la célébration de la journée internationale de la justice sociale. Cependant la justice sociale peut se définir comme étant l’égalité des sexes, des droits des peuples autochtones et des migrants. Cette justice sociale ne peut progresser que lorsque les obstacles liés aux sexes, à l’âge, à la race, à l’appartenance ethnique à la religion, à la culture ou à l’ handicap sont abattus. De façon concrète, pour le cas du Burkina Faso, il faut dire que la justice sociale sous toutes ses formes est recherchée. Pour preuve, le contexte social de ce pays a été marqué par différente manifestation au nom de cette justice.
Selon Paul Kaboré, Président du mois de l’Unité d’Action Syndicale, cette journée est très importante pour les syndicats, même si elle n’est pas célébrée officiellement au Burkina Faso. « Pour l’UAS cette journée est très importante. Dans le contexte où se trouve notre pays, nous avons besoin de cette justice-là, du moment que beaucoup d’affaires sociales attendent d’être jugés . Heureusement que la justice est autonome » a relevé Paul Kabore. Avant de renchérir « Depuis que cette justice est indépendante nous avons remarqué une amélioration nette. Souvent les gens sont pressés pour qu’on juge mais moi je pense que la justice doit prendre le temps qu’il faut afin de rendre un jugement serein en toute quiétude ».
Sur le plan professionnel, en ce qui concerne la justice sociale, le président du moi a laissé entendre qu’ après la suspension du mot d’ordre de grève de la coordination nationale des syndicats de l’éducation pour deux mois, les négociations ont repris et vont à un rythme conciliant. Pour ce qui est du retard à rattraper, le président estime qu’après avoir trouvé un terrain d’entente avec les autorités, mais aussi du de point de vue sécuritaire, les enseignants s’engageront à relever le défi du retard, afin que ces environs 700 écoles qui sont fermées dans le nord et au sahel puissent reprendre du service.
Flore KINI