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Convaincue que seule une approche holistique de la santé peut permettre des soins de qualité, l’Organisation mondiale de la santé(OMS) a initié le programme “One Health”qui implique une coordination entre acteurs de différents domaines. Un atelier d’information des différents acteurs s’est tenu le 28 février à Ouagadougou.
Malgré les multiples efforts déployés en vue de parvenir à des soins de qualité, les défis en la matière restent nombreux.Il y a donc lieu de penser la santé de façon plus globale.C’est pourquoi l’OMS et le Fonds des nations unies pour l’Agriculture(FAO) ainsi que l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont mis en place un programme dénommé “One Health”. Ce programme implique une approche intégrée, multisectorielle et holistique qui tienne compte des interactions entre animaux et humains d’une part et leur cadre de vie d’autre part.<
Il reste que dans son opérationnalisation,l’approche souffre d’une absence de cadre formel qui empêche la mise en œuvre de paquets d’actions du Programme alimentaire mondial (PAM). Grâce à l’appui de la FAO et de l’USAID, ce défi lancé en 2017, est en train d’être relevé. Il doit notamment aboutir à la mise en place de la plateforme nationale de coordination multisectorielle One Health(PNOH) du Burkina Faso.
Cette formalisation implique l’adoption de textes réglementaires et la tenue d’un atelier de validation.Elle sera assurée par un comité technique de suivi composé des représentants des secteurs concernés(santé humaine, santé animale et environnement), de consultants ainsi que des Partenaires techniques et financiers.
Soumana LOURA
