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Honoré Dahourou est , artiste, peintre, sculpteur d’origine burkinabé mais résidant en côte d’ivoire plus précisément dans la ville de l’art, Bassam. Sa spécialité c’est le bois. A travers l’art extrême, ce dernier arrive à faire des merveilles avec le bois qu’il façonne et modèle en divers objets de décoration et utile. Sans oublier qu’il se sert également de la peinture pour donner de la couleur et du sens à plusieurs objets selon son imaginaire.
N’ayant pas fait long feu à l’école, Honoré Dahourou a décidé de se frayer un chemin dans le monde de l’imaginaire et de l’irréel à savoir l’art extrême. « L’art extrême c’est tout ce qui touche à l’irréel, au réel et à l’imaginaire, c’est tout simplement l’extrémité dans l’art » a expliqué l’artiste. Il faut noter que c’est avec le bois que cet artiste fait des merveilles. Ainsi, son art va de l’artisanat utilitaire à l’artisanat d’art. En effet, il se sert du bois pour fabriquer des objets aussi bien décoratifs qu’utiles. Pour ce faire, l’artiste dans son art a la manie de combiner le beau à l’utile pour ainsi donner des créations uniques dont des saladiers en bois, boîtes à bijoux des tableaux et bien d’autres choses .
En plus de son talent de sculpteur, Honoré Dahourou a également un savoir-faire en peinture. « Je suis à la fois dans la peinture et dans la sculpture parce que l’art n’a pas de limite. Pour n’avoir pas fait de longues études, je me disais qu’étant chercheur dans le domaine de l’art, je me devais d’être un chercheur qui trouve. C’est pour quoi dans mes recherches j’ai trouvé l’art extrême qui est un mélange de sculpture et de peinture. Cet art est tout simplement agréable » a-t’il confié.
La peinture pour lui est tout simplement extraordinaire. Cela s’explique bien à travers les tableaux qu’il peint. A l’en croire l’essence de la peinture, c’est le fait de pouvoir donner vie à un objet inanimé. Quant à l’interprétation de ses tableaux il dit que cela ne dépend pas de la couleur ni de la matière mais de l’œil artistique, qui provient très souvent du cœur.
A la question de savoir si le métier de l’art extrême nourrit son homme l’artiste a laissé entendre que l’art nourrit bel et bien son homme. « Dans la ville d’où je viens, l’art nourrit son homme à 75% car la principale activité c’est l’artisanat tout genre confondu mais le problème de l’art c’est qu’il subit plusieurs événements, et c’est là que se trouve la difficulté dans l’art « .
Flore KINI