Association : le MROD célèbre ses trois ans d’existence

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Voilà déjà trois(03) ans que le Mouvement de Reflexion sur les Opportunités de Développement (MROD) a été porté sur les fonds baptismaux. C’est par une session de formation sur l’engagement citoyen que l’association a soufflé ses trois(03) bougies le 24 mars 2019 à Ouagadougou.

 

Mars 2016-mars 2019, cela fait trois(03) ans qu’un groupe de jeunes a décidé de mettre sur pied les MROD en vue de donner un cadre à leur militantisme.Et comme pour s’inscrire dans le sens de l’état d’esprit qui a sous-tendu la création de l’association, c’est par des sessions de formation que l’anniversaire a été célébré.Elles sont animées par Alfred Sawadogo et le coordonnateur de l’association,Martin Sawadogo.Les trois ans de balbutiements de l’association sur fond d’un manque d’engagement qui se traduit par une faiblesse de côtisation a fait l’objet de la première communication. Dans celle-ci, l’auteur relève que≪ l’association est confrontée à d’immenses défis de financements≫, consécutifs à la faiblesse des côtisations.

Martin-sawadogo-MRODQuant au coordonnateur Martin Sawadogo, ancien membre du parlement des enfants et directeur adjoint de la voix du juriste, il a à travers sa communication sur l’engagement, invité les jeunes à s’approprier les défis qui sont les leurs. Sous thème:≪ l’engagement citoyen des jeunes au Burkina Faso: défis et perspectives≫, il a axé son intervention sur la nécessité de l’engagement citoyen qui seul est le gage de la construction d’une nation digne et pospère. Cet engagement est d’autant plus nécessaire que la composante jeune représente 56% de la population burkinabé. L’engagement, consiste en une démarche fondée sur une conviction à défendre une cause.<< Les mouvements citoyens ont beaucoup contribué à l’ancrage de la démocratie et de l’Etat de droit au Burkina Faso,≫ illustre le coordonnateur qui en veut pour preuves les soulèvements populaires de 1965, de 2014 et 2015.

Sauf que les jeunes Burkinabè n’ont pas cette propension à s’engager, regrette le coordonnateur.<<Cette attitude de la jeunesse burkinabé va de l’indifférence à la critique facile≫.Toujours est-il que l’engagement est incontournable pour le développement, le coordonnateur explique qu’il faut faire preuve de patience de patriotisme et de sacrifices. Sauf que bien souvent, les jeunes ne sont pas disposés à faire preuve de ces sacrifices. Et même lorsqu’ils s’engagent, c’est à travers des associations éparses. D’où le manque d’efficacité de celles-ci.

Soumana LOURA

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