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Le centre d’information et de documentation citoyenne (CIDOC) a travers son projet « renforcement de la participation citoyenne à la gouvernance sécuritaire dans la région du sahel » a organisé un séminaire de partage d’expérience et d’échange de bonnes pratiques le 29 mars 2019 à Dori. C’est une rencontre qui a réuni les acteurs maliens et burkinabè pour réfléchir sur comment éradiquer l’extrémisme violent.
Les acteurs de la société civile du Mali et du Burkina Faso réfléchissent ensemble pour dégager des voies pour mieux informer les populations sur l’importance de la collaboration civilo-militaire et la prévention de l’extrémisme violent. C’est grâce à un séminaire organisé par le centre d’information et de la documentation citoyenne CIDOC à travers son projet « renforcement de la participation citoyenne à la gouvernance sécuritaire dans la sahel » qui s’est tenu le vendredi 29 mars 2019 à Dori. C’est un projet qui intervient à la suite des attaques terroristes que le pays des hommes intègres a connu ces dernières années. Au cours de cette rencontre, plusieurs activités seront abordées selon Fulbert Paré le chef du département droit humain et coexistence du CIDOC. A l’en croire, il sera question pour les participants de réfléchir, de discuter et de partager les expériences, de convenir sur des méthodes et des stratégies pour appuyer les forces de défense et de sécurité sur le terrain de la lutte. « Il y aura aussi des communications et des présentations » a ajouté M. Paré.
Le représentant du gouverneur de la région du sahel Moussa Dicko, tout en démontrant le bien fondé de la rencontre invite la population à plus de collaboration. Selon lui, il est clair que la réponse conséquente à la menace ne peut être l’œuvre d’un seul pays et la nécessité de conjuguer les efforts au delà des frontières est un impératif. Pour cela, il encourage le CIDOC d’avoir pensé aux acteurs Maliens.
Moussa Dicko a estimé aussi que depuis une dizaine d’année, le CIDOC est active dans la région du sahel à travers la mise en place de plusieurs projets. « Il a contribué à la hausse significative du taux de participation aux élections et le renforcement de la gouvernance locale » à t-il soutenu. Quant à la délégation malienne, elle voit à travers cette rencontre un pas de plus dans la lutte contre le terrorisme. La rencontre a connu la participation de plusieurs acteurs du sahel et ces derniers doivent servir de relais pour sensibiliser la base.
Le projet est financé par l’institut interrégional de recherche des nations unies sur la criminalité et la justice pour une durée de deux ans.
Inoussa ZONGO (correspondant)