16ème congrès extraordinaire de l’ADF-RDA : le parti prône la réconciliation nationale

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Le samedi 30 mars 2019 le Parti de l’Eléphant l’ADF-RDA a ouvert son 16ème congrès extraordinaire à Bobo-Dioulasso. L’événement a eu lieu dans la maison de culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon sous le thème : « Penser collectivement les pratiques politiques en vue d’une transformation profonde de la société burkinabè ».

16ème-congrès-extraordinaire-de-l-ADF-RDA-le-parti-prône-la-réconciliation-nationaleLe 16ème congrès qui se tient 20 ans après dans la ville de Bobo-Dioulasso, a été l’occasion pour les responsables du plus vieux parti ainsi que les quatorze(14) partis politique de l’opposition, de réaffirmer leur ferme volonté de présider aux destinées de la nation lors des prochaines échéances électorales 2020. Dans son discours le secrétaire générale du parti ADF-RDA, Etienne Ouédraogo a qualifié le congrès de celui de la renaissance et du renouveau relativement à la situation socio-économico-sécuritaire dans lequel le pays est plongé. Une situation qui est le résultat d’une démission du pouvoir dirigeant selon Amadou Dicko, président de la NAFA, qui a appelé tous les partis de l’opposition réunis à une vigilance pointue tout en les exhortant à rejeter le comptage électronique moyens pour le parti au pouvoir de tripatouiller les résultats. Abondant dans le même sens que son prédécesseur, Zéphirin Diabré président de l’UPC et chef de file de l’opposition politique a martelé : « Nous soutenons l’initiative du président de l’ADF-RDA pour une victoire de l’opposition en 2020 car la situation d’insécurité économique et sociale est le fruit de l’échec lamentable des socio-démocrates qui nous gouvernent depuis 2015 ».

Quant au président du parti Gilbert Noël Ouédraogo, dans ses oripeaux d’opposant, il a tiré à boulets rouges sur les dirigeants qui usent de la violence comme mode gouvernance. « Il y a une réelle remise en cause des systèmes d’organisation politique qui traduit un manque de confiance et une profonde séparation entre gouvernants et gouvernés. La conquête du pouvoir ne doit pas conduire à des règlements de compte. Il faudrait donc que nous fassions amande honorable pour une vraie réconciliation. Les erreurs ne doivent pas occulter ce que nos devanciers ont fait pour le pays. Quand nous serons au pouvoir ce sera un Burkina Faso profondément réconcilié sans exclusion ».

Pour ce 16ème congrès extraordinaire, le parti a mobilisé ses militants et sympathisants venus massivement des 45 provinces du Burkina. Également, il y une forte délégation étrangère représentants les partis libéraux, venue de la Cote d’Ivoire, du Mali, du Sénégal, de la Guinée, du Ghana, du Maroc, du Niger, de l’Afrique du Sud, du Congo Brazzaville, de l’Europe des Etats-Unis a répondu présent. L’ouverture du congrès a été précédée par plusieurs activités parmi lesquelles un panel sur le dialogue politique. Le congrès a pris fin le 31 mars 2019 avec l’investiture du candidat du parti aux présidentielles de 2020.

Koné Yaya (Correspondant)

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