[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le Parti pour la Démocratie et le Progrès/Parti Socialiste (PDP/PS), a tenu son 7e congrès ordinaire le samedi 30 mars 2019, à Ouagadougou. Selon les responsables du parti, l’objectif était de procéder au renouvèlement du bureau national et la redynamisation des structures provinciales. Présidé par TORO DRABO, président du parti, 37 provinces sur 38 ont marqué leur présence à ce congrès.
Dans le but de ne pas rester en marge sur la scène politique, le PDP/PS, a tenu son 7e congrès ordinaire. Placé sous le thème : « Culture et sécurité et constitution endogène au Burkina Faso : Rôle et place du PDP/PS », cette séance de travail a permis le renouvellement du bureau national. Ainsi, le nouveau bureau est composé de 8 membres, dont TORO DRABO qui a été réélu à la tête du parti pour un mandat de 5 ans. Au cours de cette rencontre, des sanctions ont été prises à l’endroit de certains militants, jugés fantoches par le parti. Il s’agit de 6 ex-membres du bureau national, dont le secrétaire général et ses complices. Selon le responsable du parti, ces derniers avaient signé une alliance avec le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), pacte qui leur a permis de prendre une importante somme d’argent sans l’accord du PDP/PS.
A entendre le bureau national, ce congrès est un message à l’endroit de ceux qui pensent que le parti est mort. « Pour ceux qui pensent que le parti n’existe plus, nous sommes là et nous travaillons pour aller de l’avant, 38 provinces sont actuellement prêtes à nous accompagner » a déclaré le président du parti.
Selon TORO DRABO, si le Burkina Faso, souffre aujourd’hui de tous les maux c’est par ce que sa constitution a été importée. « Si le Burkina Faso, est dans une noyade et sans boussole, c’est par ce qu’il lui manque une constitution endogène. C’est –à dire celle qui prend en compte les valeurs socioculturelles de toutes nos communautés. C’est la seule constitution qui pourra conduire le pays au développement » a –t-il laissé entendre.
Michel Caboré