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Le Parti Républicain pour l’Intégration et la Solidarité (PARIS), a animé une conférence de presse le jeudi 4 avril 2019, à Ouagadougou. Selon les conférenciers du jour, l’objectif était de faire la lecture sur la situation du parti. A en croire le bureau national, le parti souffre actuellement de manque de récépissé et de leader.
Le Parti Républicain pour l’Intégration et la Solidarité, était face aux hommes des médias le jeudi. Au cours de cette rencontre, les points évoqués à l’ordre du jour étaient liés à un conflit de leadership au sein du parti. En effet, deux personnes se réclament à ce jour présidents du parti. Il s’agit de Tondé Roland, possédant son récépissé, et Roland Goungounga qui réclame lui aussi son récépissé auprès du ministère en charge des libertés publiques. Selon Roland Goungounga, il est le vrai président du de PARIS, car son pouvoir émane de la volonté du congrès et de l’ensemble des membres du bureau. Alors que Roland Tondé se dit président tout simplement parce qu’il possède un récépissé qui lui a été délivré avec la complicité du ministère en charge des libertés publiques.
Pour le bureau national actuel, le gouvernement est complice du conflit que le parti traverse en ce moment. Difficile donc de savoir à ce jour celui qui dirige le parti. Chose qui n’est pas sans conséquences. A entendre les conférenciers du jour, cette situation met à rude épreuve la bonne marche du PARIS. « Au stade actuel, nous ne pouvons pas mener des activités, ni mobiliser des fonds, en ce sens où l’on pourrait qualifier le parti de clandestin. A cet effet, nous disons qu’il y a abus de pouvoir de la part des autorités, en l’occurrence le ministère en charge des libertés publiques » a laissé entendre Roland Goungounga, le supposé nouveau président du parti. Le bureau dit ne pas comprendre pourquoi le gouvernement, sur la base de certaines argumentations, refuse toujours de lui délivrer son récépissé. A la question de savoir si le PARIS, était de la mouvance présidentielle, le parti dit avoir formulé sa demande d’adhésion mais qui malheureusement est restée sans suite favorable.
Michel Caboré