[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), a procédé au renouvellement des conventions avec les promoteurs de radio diffusion, le vendredi 12 avril 2019, à Ouagadougou. En effet, ces dites conventions définissent les règles de la concession, les obligations que les promoteurs auront vis à- vis du CSC, des auditeurs et de la société de façon général.
Ils sont trente huit promoteurs de radiodiffusions à avoir renouvelé leur engagement avec le Conseil Supérieur de la Communication en vue du bon déroulement de leur mission de service public de l’information. Sur 61 promoteurs de radiodiffusions qui ont été conviés pour le renouvellement de leur convention, seulement 38 ont honorés de leur présence. A travers cette signature, ces promoteurs s’engagent à être des médias au service de l’intérêt général et de la paix. En effet se sont des promoteurs de radios institutionnelles, communautaires, confessionnelles et commerciales qui se sont soumis à cette tache de signature de convention.
Selon le Président du Conseil Supérieur de la Communication Mathias Tankoano, ces promoteurs ont la lourde tâche d’accompagner l’Etat dans une mission de service public de l’information. « Au nom du partenariat qui nous lie, un cahier de charge sera annexé à votre autorisation dans le but de vous fixer les attentes du CSC vis-à vis de vos entreprises de radiodiffusions. Vous devez prendre connaissance de ses documents et vous en référer au quotidien dans la vie de vos médias. Le CSC pour sa part, veillera à leur respect en particulier et au respect de la loi des entreprises de presse » a-t ’il relevé. Quant aux absents du jour, le CSC entend rester ouvert afin qu’ils puissent se mettre à jour.
Conformément à la nouvelle législation, la durée de l’autorisation est passée de 5 à 10 ans pour tout service de radio ou de télévision. Pour le représentant des promoteurs de radiodiffusions André Eugène Ilboudo, ce changement est d’un grand soutien pour tous les promoteurs. Car dit-t ’il « Créer une radio dans les pays africains et la maintenir en vie pendant 5 ans pour valoir un renouvellement de convention, relève d’un exploit inégalé. Ce renouvellement est une preuve que la radio qui émet, vit toujours. Cela signifie que la radio a traversé des âges et prouve aussi qu’elle continue à respecter une ligne de programme pour ses auditeurs. Mais voir la durée de l’exécution de notre mission s’allonger est plus qu’une grande joie pour nous ».
Flore KINI