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Le Conseil National de la Jeunesse ( CNJ) a animé un point de presse ce mardi 16 avril 2019 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les Hommes des médias était d’évoquer le point de vue de la jeunesse sur la situation qui prévaut actuellement au ministère de la jeunesse mais aussi pour jeter un regard sur l’actualité du Burkina Faso.
Depuis un certain temps la jeunesse vit dans une situation de précarité, dans un climat de terrorisme dans lequel elle est une proie facile. C’est pourquoi en tant que structure faîtière, ils ont organisé des cadres de concertation pour répertorier les préoccupations des jeunes et les transmettre au ministre de tutelle.
Selon le président du CNJ, Moumouni Dialla ,la jeunesse est confrontée à plusieurs préoccupations : la jeunesse n’est pas représentée dans les différents conseils d’administration de l’Etat, les jeunes manquent d’opportunités au plan national et international, les initiatives des jeunes ne sont pas accompagnées et l’accès aux financements est difficile pour la jeunesse, il y a un véritable problème d’emploi, il manque de cadre de concertation permanent entre les jeunes et les autorités ; les structures des jeunes ne sont pas accompagnées.Par ailleurs, il a souligné qu’après avoir transmis ces préoccupations au ministre Salifo Tiemtoré, c’est avec satisfaction qu’ils ont appris le nouvel organigramme du ministère qui tient compte de la création d’une direction en charge de l’entrepreneuriat des jeunes, un secrétariat permanent de ‘’youth connect’’. Pour lui, cette direction pourra être encore pointue dans le traitement des questions de l’entrepreneuriat.
Quant au secrétariat permanent de ‘’youth connect’’,il permettra de créer des opportunités et mettra des jeunes du Burkina Faso en connexion entre eux et avec ceux des autres pays. Ils ont aussi demandé à ce que mette à leur disposition les moyens qu’il faut pour le fonctionnement des structures en charge des questions de jeunesse.
Wendemi Annick KABORE
