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Parce que les connaissances acquises à travers les formations généralistes se révèlent souvent inefficaces, l’Institut Supérieur Privé Polytechnique(ISPP) a mis en œuvre l’Elite class. Il s’agit d’une formation initiée pour accroitre les profils des travailleurs pour plus de performances. Les responsables de l’institut ont présenté le concept le 30 avril à Ouagadougou.
Il existe une inadéquation certaine entre les profils théoriques des chercheurs d’emplois et des travailleurs et leurs aptitudes réelles. Il en résulte que les entreprises sont souvent obligées de recourir à des services d’expatriés. « Dans le secteur minier par exemple, le quart de la masse salariale va à des expatriés » regrette Dandjinou Lazare de l’ISPP. C’est pour résoudre ces inadéquations que l’Institut Supérieur Polytechnique Privé a mis en œuvre le concept Elite class pour mettre des employés plus performants au profit des entreprises. Pour la directrice générale de l’ISPP, Sabine Yaméogo, l’Elite class est une formation qui répond aux exigences de la mondialisation.
Les formations qui se feront en présentiel, vont consister en des séminaires de formations, des stages d’initiation et seront assurées en grande partie par des professionnels. Elles seront axées sur des modules tels que le management, le marketing, la gestion des ressources humaines, etc. Grace au fait qu’elles permettent aux travailleurs d’internationaliser leurs profils, les entreprises manifestent un grand intérêt pour les formations, poursuit Dandjinou Lazare. Les coûts quant à eux, sont fixés de sorte à être accessible au plus grand nombre.
En plus des formations initiales, les Elite Class donnent l’opportunité aux travailleurs de faire des immersions en entreprises et complément de cours sur les sites d’institutions partenaires aussi bien en Afrique qu’en Europe. « Cette initiative est la bienvenue d’autant qu’elle va permettre aux étudiants et aux travailleurs de faire valoir leurs compétences sous d’autres cieux » se réjouit Bakari Millogo du ministère de la Jeunesse et de l’entreprenariat des jeunes.Le ministère est dit-il disposé à accompagner cette initiative qui sera lancée au dernier trimestre de l’année.
Soumana LOURA
