Burkina Faso: la chancelière allemande à l’écoute des étudiants burkinabè

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Angela Merkel lors de sa visite au Burkina Faso pour renforcer la coopération qui existe entre les deux pays s’est rendue ce jeudi 02 mai 2019 à l’Université Joseph Ki Zerbo. L’objectif de cette rencontre était d’échanger avec les étudiants sur diverses thématiques.

Une salle bondée d’étudiants toutes facultés confondues, a accueilli la physicienne de formation Angela Merkel. L’hôte du jour s’est prêtée à une myriade de questions formulée par la jeunesse estudiantine. En effet, les échanges ont porté sur la sécurité, le développement de l’industrie, la situation de la condition de la femme et le système académique. Si pour certains les questions relatives à la politique sont plus d’actualités, pour d’autres les difficultés auxquelles ils font face dans le système académique n’est pas a négliger.

DES-ETUDIANTS-ETAIENT-PRESENT-POUR-ECHANGER-AVEC-LA-CHANCELIEREA l’Université de Ouagadougou certains équipements sont obsolètes ce qui est un frein à la formation. Ouédraogo Bibata étudiante en Master 2 de Chimie, a demandé à la chancelière, par les liens d’amitié qui unissent les deux pays, de bien vouloir avoir un regard sensible sur les laboratoires et les bibliothèques presque obsolètes et dont regorge l’Université. A cette doléance la chancelière a rassuré la jeunesse que des échanges sont en cours car un pays ne peut se développer que si sa jeunesse est bien formée.

L’Allemagne après de longue guerre a réussi a se positionner comme puissance mondiale. Pour cette raison d’autres étudiants ont demandé à Angela Merkel, s’il existait une solution miracle à cela. Ne s’érigeant pas en bonne conseillère, elle a préconisé à la jeunesse le travail bien fait.

En plus, au cours des échanges entre les étudiants et la chancelière allemande la situation de la condition de la femme est ressortie. « Il faut arriver à avoir une égalité entre les hommes et les femmes. Pas seulement au Burkina, mais partout dans le monde » a estimé Angela Merkel.

Les étudiants et le corps professoral ont salué la qualité des échanges aussi brefs soient ils, dans le temple du savoir créé en 1974 et qui forme plus de 70000 étudiants chaque année .

Mireille Bailly

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