[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
La 26e journée mondiale de la liberté de presse a été commémorée ce 3 mai 2019 à Ouagadougou, en présence de tous les acteurs de la presse burkinabé. Cette commémoration se tient sous le thème « Médias et élections dans un contexte de crise sécuritaire et communautaire au Burkina Faso ».
Classé 5e à l’échelle africain, le Burkina Faso, malgré un contexte national particulièrement difficile fait partie des pays qui réalisent des progrès en matière de liberté de presse .Cette célébration intervient dans un contexte mondial de dégradation de la liberté de presse, selon l’ONG Reporters Sans Frontières (RSF). A en croire cette ONG cette dégradation se manifeste entre autres par la haine des journalistes, les attaques contre les reporters d’investigations, la censure, notamment sur internet et les réseaux sociaux, les pressions économiques et judiciaires. En Afrique, cette dégradation contribue à affaiblir la production d’une information libre, indépendante et de qualité, souligne Reporters Sans Frontières, qui place 22 sur 48 pays africains en Zones rouge. Dans le même temps l’Afrique est aussi le continent où l’on enregistre des évolutions positives significatives. On peut citer le cas de la Gambie et de l’Ethiopie, qui jusque-là traînaient au bas du classement et qui ont été propulsés respectivement à la 92e et 110e place sur 180 en 2019, soit un bond de 30 et 40 places par rapport au classement 2018.
A l’occasion de la célébration de cette journée, deux prix ont été lancés à l’honneur des hommes de médias. Il s’agit du prix Norbert Zongo et celui de la meilleure femme journaliste. Ces deux prix concernent tous les professionnels travaillant ou collaborant dans un organe de presse en Afrique et faisant du journalisme d’investigation. En outre trois catégories ont été retenues à savoir la presse écrite et presse en ligne, radio et télévision.
Pour l’heure, tout aspirant à ce concours se doit de fournir une déclaration de candidature établie sur papier libre avec indication complète de l’identité. Aussi une attestation de l’organe confirmant son appartenance ou sa collaboration à la rédaction de l’organe de presse ayant publié son œuvre. De même qu’un curriculum vitae comportant une photo du candidat et une déclaration écrite signée du candidat autorisant le centre de presse Norbert Zongo à utiliser son nom, sa voix, ses images et les éléments soumis. Du reste, la date limite pour la réception des candidatures est fixée au 30 août 2019.
Flore KINI