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Le Projet « measure evaluation » en collaboration avec son partenaire USAID a organisé les 9 et 10 mai 2019 à Pô dans la Province du Nahouri, un atelier de formation à l’utilisation de la plateforme électronique de surveillance des maladies One Health. Objectif ; former les agents de santé et les doter du matériels pour la collecte rapide des données de surveillance des maladies à potentiel épidémique et épizootique dans la plateforme électronique One health.
Prennent part à cette formation, les infirmiers chefs de postes, les chefs de poste vétérinaire et forestiers de la province du Nahouri. L’initiative est du projet « measure evaluation » avec son partenaire USAID. Pour docteur Issaka YAMEOGO, chef de service de la surveillance épidémiologique du ministère de la santé, ce renforcement des capacités et l’ importante dotation de matériels informatiques par le projet permettra à tous les acteurs concernés par la mise en œuvre de l’approche One Health dans la province du Nahouri de remonter rapidement les données de la surveillance des maladies à potentiel épidémique et épizootique dans la plateforme électronique One health.
Le docteur Rahim KEBE, représentant du projet « measure evaluation » a indiqué que cette nouvelle approche « One Health » permettra au gouvernement burkinabé d’anticiper sur les maladies à potentiel épidémique et épizootique.
Quant aux bénéficiaires, ils estiment que ces outils informatiques vont permettre à ces trois départements que sont la santé, l’environnement et les ressources animales d’accélérer le processus de la collecte des informations à la base. Cela permettra également d’être prompt dans la résolution des problèmes de santé qui vont être décelés au niveau de la base. Pour lui, l’information une fois dans le CSPS, poste vétérinaire ou poste forestier sera transmise au niveau provincial ensuite le niveau régional et national.
Cette plateforme de surveillance multisectorielle devra être alimentée d’informations en provenance des systèmes de surveillance sectorielles existant dans le pays. Ainsi chaque secteur ministériel impliqué disposant de la souveraineté de ses données de surveillance décidera des informations à partager avec les autres ministères pouvant permettre d’apporter une réponse rapide aux épidémies pour la santé de la population.
C’est la province du Nahouri qui a été choisie comme province pilote pour expérimenter cette nouvelle plateforme de surveillance multisectorielle des maladies à potentiel épidémique et épizootiques.
Abdoul Karim DOGMALE (CORRESPONDANT)
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