[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
En dépit de séance de sensibilisation, les efforts entrepris afin de promouvoir la femme tant au niveau national, que régional , les jeunes filles sont toujours touchées par la pratique de l’excision et de rapt d’enfant. Au Burkina , les autorités politiques , religieuses, coutumières et les associations se sont engagées à travers des multiples actions de lutte contre la pratique pour l’abandon des mutilations génitales féminines et le rapt d’enfant. L’APFG dans son combat de promouvoir la femme pour son plein épanouissement s’arme davantage à éliminer cette pratique ancestrale répandu au Burkina Faso.
La pratique de l’excision a des effets néfastes sur les femmes et les filles. Cette pratique à la peau dure, d’où la tenue de cette campagne de sensibilisation pour protéger la jeune fille. A Sansana , les animatrices de l’APFG au cours de l’animation ont tenu a invité les populations dudit village à laisser tomber les mutilations génitales et le mariage précoces des élèves . ZALLE Bénédicte représentante de la présidente de l’APFG a affirmé que « Dans ces derniers temps le constat est réel. Dans les établissements l’excision prend de l’ampleur ainsi que l’enlèvement des filles pour des fins de mariages ». Selon elle cette campagne vise à emmener les jeunes scolaires et les parents d’élèves à bien s’imprégner du phénomène, ces inconvénients et de connaitre les moyens justes pour combattre la pratique de l’excision et le rapt d’enfants qui sont des anciennes méthodes qu’il faut bannir.
Le village de Sansana abrite un site d’orpaillage et à cause du site d’or les jeunes filles sont dans une zone d’insécurité en matière d’enlèvement pour des fins d’exploitation sexuelle ou elles peuvent être victimes de mariage précoce. Le premier responsable de la circonscription d’éducation de base n’a pas manqué sa présence. Jean Marie KAMBOU inspecteur chef de la circonscription de Gbomblora a loué l’initiative que mène l’APFG depuis vingt ans (20 ans ) qui est de promouvoir la femme et de combattre ce qui peut brimer la jeune fille.
Pour lui, cette sensibilision fera tâche d’huile non seulement au sein du village mais aux acteurs de l’éducation et des élèves eux-mêmes qui seront des porte-parole auprès des autres populations afin de venir à bout à ce fléau qui nuit à l’avenir des enfants.
Au cours de cette séance de sensibilisation, des pièces théâtrales ont été présentées par les élèves sur les méfaits de l’excision et de rapt d’enfant. A la fin, les élèves ont pris l’engagement de combattre cette pratique et de partager l’information aux autres populations.
Victorien DIBLONI(Correspondant)