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À l’instar de la communauté internationale, le Burkina Faso célèbre le centenaire de la création de l’Organisation Internationale du Travail. Les activités entrant dans le cadre de la célébration ont débuté le 15 mai 2019 à Ouagadougou.
Plusieurs activités sont prévues dans le cadre du centenaire de l’OIT qui coïncide avec le soixante et onzième anniversaire de l’inspection du travail. En plus des conférences sur les thématiques liées au droit du travail ainsi qu’à la sécurité sociale, le public aura droit à des expositions de stands ainsi qu’à une journée portes ouvertes sur l’inspection du travail. “Centenaire de l’OIT: bilan et perspectives pour un travail décent au Burkina Faso” , tel est le thème sous lequel le pays des hommes intègres entend, de cœur avec le reste du monde, magnifier une organisation qui n’a eu de cesse de l’accompagner à travers des conseils et des informations mais aussi de contrôle de l’application de la législation sur le droit du travail.
Sillons
Alors que la coopération entre le Burkina Faso et l’OIT dure depuis plus des 70 ans, il s’agit à travers cette thématique pour le Burkina de “marquer un arrêt afin de faire une rétrospective” de sa coopération avec l’OIT en vue de tracer les sillons d’une coopération plus bénéfique au service du monde du travail selon le Secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la sécurité sociale, Souleymane Lengané.
Le président du mois des centrales syndicales Yamba Georges Koanda n’a d’ailleurs pas fait mystère des fortes demandes des travailleurs en termes de justice et de sécurité sociale. Tout en saluant les avancées engendrées par les travailleurs d’ici et d’ailleurs grâce à l’OIT, il a exhorté le ministre de la Fonction publique, représentant le Premier ministre, à lui transmettre le vœu des centrales syndicales. “Nous exhortons le Premier ministre à travailler à l’édification d’une paix sociale durable, à promouvoir les droits de l’homme”.
En rappel, l’OIT a vu le jour dans la foulée de la résolution de la Première Guerre mondiale avec l’idée que la justice sociale contribue à l’édification d’une paix durable. Un siècle plus tard, les économies font face à des défis comme l’automatisation du travail, la mondialisation dont les économies fragiles pâtissent ainsi que les délocalisations à tout d’où l’idée selon les différents acteurs présents à la cérémonie d’ouverture de “repenser le travail de sorte qu’il garantisse à l’homme sa dignité”.
Soumana LOURA