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La commission de l’UEMOA et du Tchad tiennent à Ouagadougou un atelier d’échange sur les leçons apprises des privatisations dans le secteur du coton. Objectif: susciter un échange d’expériences entre les acteurs de la filière sur l’impact des principales réformes institutionnelles engagées lors des privatisations de ces filières. La rencontre a lieu à Ouagadougou ce mercredi 22 mai 2019.
“Le coton demeure l’un des principaux moteurs de développement économique et social de l’espace UEMOA”. Cependant il a été depuis quelques décennies confronté à des crises successives et à des difficultés financières dans la sous-région. Pour remédier à ces crises, les acteurs de la filière ont engagé des reformes pour une meilleure résiliation en vue de rétablir les équilibres financiers. Pour Jonas GBIAN, commissaire chargé du département de l’agriculture, des ressources en eau et l’environnement, les reformes mises en œuvre au sein de la filière coton ont été appliquées dans le cadre des privatisations qui ont au préalable été expérimentées en Afrique, dans les pays anglophones avant de gagner l’Afrique francophone au début des années 90.
Alors pour une capitalisation de ces reformes au profit de l’espace UEMOA, et du Tchad, la commission de l’UEMOA a organisé ce cadre d’échange pour s’entretenir avec ses membres sur les leçons apprises des privatisations dans le secteur du coton. “ Les fortunes diverses connues par nos filières cotonnières rendent aujourd’hui impérieux la nécessité de capitaliser et de partager nos expériences et leçons apprises des privatisations dans le secteur du coton” explique M.GBIAN
Dr Traoré Ouola chef de la division de la promotion des filières agricoles au département de l’agriculture des ressources en eau et de l’environnement de la commission de l’UEMOA, renchérit en saluant la qualité des participants. “Tous les acteurs de la filière coton notamment les producteurs, les représentants des égraineusr, la BOAD, la CEDEAO, les bailleurs de fonds sont présents” a-t-il cité. Avant d’ajouter que cela dénote de l’intérêt porté à la filière coton.
La commission attend des échanges une analyse comparée de l’incidence des reformes institutionnelles sur les performances actuelles de quelques filières cotonnières de la sous régions. Et aussi la capitalisation et le partage des innovations institutionnelles réussies face aux différentes crises. Le coton n’est que le précurseur dans ces échanges car le résultat des travaux pourraient aussi intéresser les autres secteurs.
Mireille Bailly