Promotion du cinéma au Burkina : La fédération remplace l’union

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Le jeudi 23 mai 2019, a eu lieu à l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), la cérémonie d’installation de la nouvelle Fédération nationale du Cinéma et de l’audiovisuel (FNCA). Dirigée par Jean Baptiste Ouédraogo, elle succède à l’Union nationale des cinéastes du Burkina Faso (UNCB), qui était dirigée par Emmanuel Sanon.

C’est officiel, l’Union nationale des cinéastes du Burkina Faso (UNCB) s’en va et laisse son fauteuil à la Fédération nationale du Cinéma et de l’audiovisuel (FNCA). L’on parle de L’Union nationale des cinéastes du Burkina Faso (UNCB), qui devient la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuelle (FNCA). Pour diriger cette nouvelle structure, une nouvelle équipe a été mise en place. La cérémonie de passation de charge entre le président sortant de l’UNCB, Emmanuel Sanon et celui de la nouvelle FNCA, Jean Baptiste Ouédraogo, réalisateur-producteur, a eu lieu le jeudi 23 mai 2019, à l’institut supérieur de l’image et du son (ISIS).

En prenant la parole, le président du bureau sortant, Emmanuel Sanon, s’est réjoui qu’aujourd’hui, cette fédération voit enfin le jour. Il explique que son bureau qui avait été élu en septembre 2014, pour trois ans, a traversé des péripéties qui l’ont freiné dans ses élans. Il avait pour mission d’assoir surtout cette fédération a-t-il indiqué. Il précise également que les conditions de travail (manque de local, d’électricité, d’eau et d’argent) aussi ont fortement contribué à revoir à la baisse les ambitions de l’union dont il avait la charge. A cela s’est ajouté des querelles stériles entre les membres qui ont contribué à gripper fortement la machine UNCB, a-t-il soutenu. Malgré ces difficultés, le président sortant signale que l’UNCB est parvenue à mettre en place les associations par corps de métiers. Et ces quelques victoires ont été rendues possibles grâce aux sacrifices des uns et des autres, qui se sont dévoué corps et âmes pour le bien de la structure. Riches donc de ces expériences, Emmanuel Sanon, recommande à la jeune génération, d’être vigilante, devant de telles situations, afin dit-il de neutraliser toute graine de division.

Pour le président entrant, Jean Baptiste Ouédraogo, cette fédération a été voulue pour répondre aux normes légales, également répondre aux aspirations des cinéastes. Comme défis, il assure que les cinéastes apporteront leur pierre à l’unification du pays car « sans cette paix, on ne pourra pas concevoir des projets », a-t-il dit. Parlant de projets, Jean Baptiste Ouédraogo, ambitionne construire une industrie du cinéma au Burkina. A travers cette industrie, les acteurs seront mieux formés et produiront des films de qualités. Ces films vont permettre de réanimer toutes les salles de cinémas. Ce qui selon lui, va permettre au cinéaste de vivre réellement de son métier et contribuer par la même occasion au développement du pays. Les défis sont énormes, c’est pourquoi, Jean Baptiste Ouédraogo sollicite le soutien de tous, pour y arriver.

Thierry KABORE (Collaborateur)

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