Nouveau corps de métier : le technicien du cuir pour la valorisation de l’artisanat

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Le nouveau corps de métier dénommé : « Technicien du cuir », a officiellement été lancé le vendredi 24 mai 2019 dans l’enceinte du Village artisanal. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré représentant le président du Faso. Il a par ailleurs exhorté les 300 jeunes formés au métier de cuir, à faire preuve de créativité et d’innovation pour bâtir des entreprises dynamiques et d’en faire des références.

Nouveau-corps-de-metier-le-technicien-de-cuir-pour-la-valorisation-de-l'artisanatLe « Technicien du cuir », c’est le nouveau corps de métier qui a été lancé par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré représentant le président du Faso. L’initiative vient de L’ONG Africa vision international. Le président du Conseil d’administration de l’ONG, Dr. Ibrahim Wangrawa explique que le métier technicien du cuir est porté par un projet dénommé « Talon noir » qui vise à créer 6000 emplois directs au Burkina Faso. Il rappelle que le métier technicien du cuir est un métier composé de la cordonnerie, la maroquinerie, du traitement du cuir, de l’entretien et bien d’autres nouveaux modules. A l’en croire, les formés sont capables de fabriquer des chaussures, des ceintures, des sacs, des cartables, des portes clés assorties avec les couleurs des tissus des tenues. « Ils sont également capables de rénover et de réparer les chaussures et autres articles en cuir » a-t-il soutenu. D’après lui, c’est donc un vaste espace pourvoyeur d’emploi décent qui s’ouvre.

Son point de vue est partagé par le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré. Il estime qu’il s’agit d’une profession qui a un bel avenir devant elle au regard des énormes potentialités que regorge le Burkina Faso en matière d’élevage. C’est pour cela, qu’il a exhorté les 300 jeunes formés à entreprendre ce métier avec toute la rigueur et le sérieux. Aussi il les a encouragés à aller de l’avant vers la création d’entreprises afin de les valoriser.

Il faut rappeler que pour ce lancement, chacun des techniciens, a reçu une attestation qui certifie sa capacité à manipuler le cuire à sa guise. De même, le président du Faso qui s’est fait représenter par son ministre en charge de l’artisanat a reçu le « Grand prix africain du grand bâtisseur ».

Thierry KABORE (Collaborateur)

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