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Voilà cent ans que l’évangile foulait le sol de Manga à travers les premiers missionnaires blancs. 1919- 2019, cela fait cent ans que pour les besoins de la pastorale, afin de rendre l’évangile plus proche des populations, Monseigneur Lemaitre donnait naissance à la paroisse de Manga, et la mettait sous la protection de notre dame de l’assomption, avant de passer la relève aux autochtones.
Cet anniversaire marque une simple étape et ne constitue qu’un début, selon l’évêque de Manga, Gabriel, Sayaogo. « Ce jubilé centenaire de la ville de Manga, nous le célébrons sur le signe du « Souvenir », car cent ans c’est beaucoup. Pour une vie d’homme, cent ans c’est beaucoup. Mais pour la vie d’une institution cent ans, ce n’est que le début. Surtout une institution dont la durée de vie est liée à une promesse de Dieu « je serai avec vous jusqu’à la fin des temps ». Si nous considérons que dans l’église il est recommandé de célébrer le jubilé tous les 25 ans, disons que c’est la quatrième part de la paroisse de Manga » a confié Monseigneur Gabriel Sayaogo. Avant de renchérir que « Ensuite nous célébrons ce centenaire sous le signe de l’action de grâce. En cent ans Dieu a fait beaucoup de choses. Rien que pour la paroisse de Manga nous comptons plus 45.000 Baptisés. En plus, plusieurs personnes ont rencontré le christ dans les différents sacrements, sacrement de la confirmation, du mariage et de la réconciliation ».
Le clou de cette cérémonie a été la remise d’attestations de reconnaissance aux pionniers de la paroisse comme pour marquer d’une pierre blanche le souvenir de ces cent ans. Plusieurs activités ont ponctué cette cérémonie, à l’occasion de ce jubilé. En effet, réjouissances et actions de grâce étaient les maitres mots de cette célébration. Cette cérémonie riche en couleurs et en émotions a pris fin par le mot de l’évêque de Ouagadougou, cardinal Philippe Ouédraogo présent à cette cérémonie. « J’exhorte tous les croyants chrétiens, musulmans à unir nos efforts dans la prière afin que le prince de paix nous donne la paix. La paix est l’effort des hommes. Dans un contexte actuel ou nous sommes éprouvés, c’est à cette paix que nous devons aspirer. Nous devons unir tous nos efforts, hommes, femmes, toutes dénominations confondues, organisation de la société civile, nous devons nous mobiliser dans un sursaut de patriotisme pour dépasser nos intérêts personnels afin de consolider notre vivre ensemble » a-t-il conclu
Flore KINI